Algérie

Thèmes de réflexion



Thèmes de réflexion Sache que l’adoration de Dieu commence par sa connaissance, que le fondement de la connaissance de Dieu est de confesser Son Unité, et que la règle à observer quand on confesse Son Unité est de nier de Lui toute description répondant aux questions «comment (est-Il)? », «d’où (vient-Il)?», et «où (est-Il)?» C’est par Lui-même que l’on a une preuve à Son sujet, et c’est par Son assistance (tawfîq) que l’on peut tirer argument des indications qu’Il fournit sur Lui-même. C’est par Son assistance, que la confession de Son Unité a lieu, et par celle-ci qu’a lieu ensuite l’adhésion de la foi en Lui (tasdîq). Puis, à partir de cette dernière, l’assentiment (ou « la réalisation de la vérité » : tahqîq) à Son sujet; et ainsi se produit la connaissance de Dieu, à la suite de cet assentiment. A partir de cette connaissance, aura lieu l’acquiescement (istijâba) à Ses exhortations, qui entraînera l’ascension (de l’esprit : taraqqî) vers Lui, laquelle à son tour mènera à la «jonction» (ittisâl) avec Lui. De celle-ci naîtra (pour l’homme) l’«explication » (bayân), et cette explication sera suivie de la «désorientation» (ou «perplexité» : hayra), qui fera disparaître l’explication et qui entraînera pour l’homme qu’il ne pourra plus rien dire de Lui. Dans cette suppression de toute possibilité d’expression à Son sujet, il réalisera ce qu’est son être pour Dieu, et à partir de là se pro¬duira la réalisation de la présence divine (chuhûd) par la disparition de son existence (individuelle). Par la perte (de conscience) de son existence, son être sera pur, et par cette pureté il sera privé de ses attributs (individuels). Par son absence (ou «inconscience» : ghayba) à lui-même, il sera totalement présent (ou «conscient»: hadara) (à Dieu), et sa totale présence à Dieu sera sa totale perte de lui-même. Il sera à la fois un être privé d’existence (mawjûd mafqûd) et un privé d’être existant (mafqûd mawjûd), qui est là où il n’était pas et qui n’est plus là où il était. Il sera ensuite, après n’avoir pas été, là où il avait été (kâna kâna; avant son existence temporelle).


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