Algérie

Thème d’une exposition à l’Institut du Monde arabe de Paris


Furusiyya, l’art des chevaliers en pays d’Islam L’Institut du Monde arabe de Paris organise, du 28 juin au 21 octobre 2007, avec le soutien de Financière Centuria, une exposition sur l’art des chevaliers en pays d’Islam.L’ambition de la collec-tion de la Furusiyya Art Foundation -consacrée aux arts équestres dans l’Islam-, dont l’Institut du Monde arabe présente actuellement à son public les plus beaux fleurons, consistait prioritairement à l’origine en l’acquisition de pièces anciennes, c’est-à-dire antérieures au XVIe siècle. À l’époque, un tel matériel était quasiment inconnu sur le marché de l’art et ne faisait l’objet que de rares mentions dans les revues, les catalogues et les ouvrages spécialisés. Une recherche de tous les instants et des études circonstanciées ont été nécessaires à l’identification des pièces, désormais rassemblées. Il a fallu aussi, parfois, beaucoup de chance... Peu à peu, la prestigieuse collection s’est également ouverte aux pièces plus récentes, souvent admirables; elle couvre aujourd’hui dix siècles (du VIIIe au XVIIIe) de production dans ce domaine. Quant aux pièces les plus récentes de la collection (XVIIe et XVIIIe siècles), elles gardent la mémoire des modèles antérieurs et viennent témoigner de ce que l’esprit de la chevalerie a perduré bien après que se soit répandu l’usage des armes à feu; elles se distinguent aussi par leur ornementation raffinée et le recours à des matériaux précieux. Une telle exposition, outre qu’elle permet au public de découvrir un domaine encore peu connu, consiste à lui faire prendre conscience de la place occupée par les armes, les armures et l’équipage du chevalier dans la production générale des arts de l’Islam. Plutôt que mettre en place une présentation par typologie d’armes et d’équipements, le parcours de l’exposition se trouve, bien plutôt, lié à des ensembles thématiques qui sont abordés successivement: formes et techniques de façonnage, les atours du chevalier (du combat à la parade), le recours à la protection divine, l’archerie (comme discipline d’adresse), le harnachement et les techniques de monte, les poignards comme joyaux masculins... Ménageant des ambiances particulières pour chaque ensemble, un soin tout spécial est apporté à la mise en lumière des pièces afin de souligner tant le raffinement du forgeage que du décor. Des images agrandies de miniatures issues de manuscrits islamiques viennent resituer dans leur contexte l’usage des pièces exposées.
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