Algérie

Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès



Le spectacle «La femme qui écrit», de Wahab Mouar, en projet Une comédienne chez nous est une réalité de la controverse. Statut pas encore visible, il n’en demeure pas moins que les planches à Sidi Bel-Abbès vibrent sous les pieds de ces «petites étoiles cruelles». Yasmine T. ne déroge pas à la règle.Elle aime d’abord la déclamation des textes, ensuite se mouvoir sur scène, les vivre comme dans la vie. Son dernier spectacle certes inachevé, «La femme qui écrit» de Wahab Mouar, dans lequel est mis en évidence l’exil des sentiments et l’art qui meurt par la bêtise du quotidien. Autant dire que Yasmine la jolie qui aime sans aimer, pénètre le texte sous la musique langoureuse de Billy Hollyday, conduite par l’instinct de la femme qui se découvre seule et abandonnée, solitude qui la harcèle, qu’elle fuit et le personnage de l’amant qui ne reconnaît rien dans son retour. Ce spectacle ne s’arrête pas, ses répétitions ne cessent, même en cet automne où l’auteur a déjà refermé son livre pour que Yasmine la comédienne reprenne ses occupations quotidiennes de ce fou égaré, enchaîné par d’autres galériens dans une ville étroite et ombrageuse. Délire doux au cri de détresse. Le spectacle est prévu, la date suivra incessamment. Le printemps est évident... Ahmed Mehaoudi


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