Tombée de rideau sur le festival international du théâtre professionnel, qui s'est déroulé du 29 octobre au 5 novembre à Béjaia. Plus d'une semaine durant, la ville de Yemma Gouraya a vécu au rythme du 4ème art dans ses multiples facettes : représentations théâtrales, spectacles, contes et colloques.
Particularité pour cette quatrième édition : c'est l'ouverture sur d'autres formes d'expressions théâtrales. Et dans un souci de sortir des sentiers battus le choix à été élargi à d'autres expériences théâtrales. C'est ainsi que 850 participants, venus des quatre coins du monde, ont eu à prendre part à cette manifestation culturelle d'envergure.
Le festival coïncidant avec le cinquantenaire de l'indépendance a été aussi l'occasion de traiter du théâtre et de son apport aux révolutions. Dans ce sillage, le colloque qui s'est tenu du 31 octobre au 3 novembre à l'hôtel les Hammadite de Tichy, sous le thème «Le théâtre, l'engagement et la révolution», a été l'occasion pour les intervenants venus de plusieurs pays, de donner à travers différentes communications un aperçu sur la pratique théâtrale durant les révolutions.
Aussi, un souhait a été formulé par les participants de donner un souffle nouveau au théâtre arabe en l'adaptant aux mutations du monde actuel. Par ailleurs et lors de la clôture de ce colloque, plusieurs comédiennes ont été honorées et un hommage appuyé a été rendu à la troupe théâtrale du FLN.
Coté public, c'est l'engouement ; beaucoup de spectateurs ont du se bousculer pour rentrer, tellement il y avait du monde. Les 24 spectacles quotidiens, offerts et répartis sur plusieurs sites, (plusieurs communes de Béjaia et d'autre wilaya) ont été suivis par un large public. « C'est l'objectif même du festival, qui a pour finalité de réconcilier le théâtre avec son public.», a estimé Omar fetmouche commissaire du festival. Seul couac à signaler durant ce festival, "on a omis de programmer des pièces d'expression amazighe." Une absence qui a fait réagir quelques artistes de la ville de Yemma gouraya, qui dans un communiqué qu'ils ont rendu publics, ont protesté contre cette « exclusion ». «Il est tout à fait regrettable qu'un festival international du théâtre se déroulant à Béjaïa ne comporte dans son programme aucune expression en tamazight, que ce soit théâtrale ou littéraire», ont t-ils tenu à déclarer.
Hakim.K
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Posté Le : 07/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com