Algérie

Tessala (Sidi-Bel-Abbès)



Tessala (Sidi-Bel-Abbès)
Dans la journée d'hier, les travailleurs de la ferme-pilote Si-Rabah, située à la sortie-Est de la ville de Sidi-Bel-Abbès, ont observé un sit-in devant la daà'ra de Tessala pour demander le versement de leurs trois mois de salaire et, surtout, une oreille attentive à leurs doléances, parmi lesquelles la crainte de compression du personnel.Selon eux, lors de la dernière réunion avec le nouveau directeur régional, ce dernier a évoqué la situation déficitaire de la ferme qui est endettée auprès de la Cnas et des Impèts et qui ne peut plus assurer son fonctionnement en gardant tous les travailleurs. Une compression du personnel, leur aurait-il dit, n'est pas à écarter.Cette menace de compression a fait réagir les travailleurs qui observent le sit-in. Ils disent «notre ferme tourne à plein régime», écartant toute crainte de déficit.'ils demandent une contre-expertise de la situation financière de la ferme et une commission ministérielle pour sa gestion.Les protestataires rappellent qu'en 2013 la ferme a connu quelques turbulences qui ont mené le gérant de l'époque et trois autres cadres devant le tribunal, après avoir été accusés de détournement de deniers publics, de falsification de documents commerciaux et de recel d'argent détourné et pour lesquels ils ont été condamnés à un an de prison dont six mois avec sursis.'une contre-expertise avait été demandée par le tribunal, lors de ce procès. Jusqu'à présent, disent-ils, nous n'avons pas connaissance de ses résultats.Les travailleurs sont bien inquiets quant à leur avenir professionnel bien que le gérant actuel leur donne son assurance au sujet de la compression du personnel.«De compression du personnel il n'en est pas question, mais la ferme devra aller, il est certain, vers un partenariat privé, selon les dernières instructions du ministère.»A. M.120 familles de la cité «Les Vikings» exigent leur relogementDans la matinée d'hier, quelque 120 familles locataires de la cité «Les Vikings», située sur le boulevard Zabana de la ville de Sidi-Bel-Abbès, ont investi la rue pour exiger leur relogement : leurs maisons seraient inhabitables, selon eux, à cause de leur vétusté.Ces habitants veulent, à l'instar des 80 familles de la même cité qui ont été relogées au mois de septembre dernier, déménager vers des logements décents, disent-ils. Les 120 familles ont occupé les abords de leur cité pour interpeller les services compétents.De notre côté, nous avons appris que ces 120 logements ont fait l'objet d'un contrôle technique dépêché il y a quelque temps par la daà'ra, et ce dernier a révélé que «ces logements sont habitables» contrairement aux 80 autres dont les familles ont été relogées, car ils présentaient un véritable danger à cause des défectuosités relevées dues à leur précarité.




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