Algérie

TERRORISME, CRIME ORGANISE ET GRANDE CONTREBANDE



TERRORISME, CRIME ORGANISE ET GRANDE CONTREBANDE
Mission difficile, mais pas impossible, l'Algérie est appelée à abriter le siège de la police africaine, Afripol. Une instance qui, à l'état embryonnaire, n'avait de sens, aux yeux des pays de l'Union africaine, qu'une simple coopération entre les polices et, à défaut, un échange de renseignements opérationnels qui pourraient servir dans la lutte contre la criminalité, en général, et le crime organisé, en particulier.Mais le passage, sur la chaîne de télévision A3, de Djilali Boudalia, commissaire divisionnaire et chargé des relations publiques à la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a mis les pendules à l'heure. D'abord, "l'institution d'Afripol tombe à point nommé et au moment voulu. Car, aujourd'hui, un simple crime via le réseau Internet nécessite la coopération de tous les pays concernés. Si un citoyen est menacé au Niger, la police du pays voisin devra alors contribuer à solutionner ce délit grâce aux mécanismes instaurés dans le cadre d'Afripol". Autrement dit, la déclaration d'Alger, qui a suivi les travaux de deux longues journées à Alger, engage la responsabilité de tous les pays adhérents à ce processus qui ressemble, un tant soit peu, à Interpol. Mais qui ne remet nullement en cause la coopération des pays africains avec Interpol.Pour le moment, Afripol est au stade de projet. Un projet qui sort, désormais, de son état embryonnaire et qui verra le jour dès la mise à jour des pays engagés de leur police, de leur encadrement et autres cadres législatifs. Mais, à première vue, l'Algérie devra porter une lourde tâche de modérateur entre tous ces pays, d'une part, et de fédérateur des forces de sécurité à l'échelle locale et régionale, d'autre part. La DGSN a balisé le terrain, non sans mettre en avant son expérience dans la lutte contre la cybercriminalité, l'immigration clandestine, le terrorisme et la contrebande.En ce sens, M. Boudalia citera beaucoup d'exemples qui illustrent cette capacité de leadership de la DGSN sur le plan renseignement, intervention, coopération et autres dispositions sécuritaires nécessaires pour assumer cette noble et lourde tâche.En ce sens, il citera la cybercriminalité, la contrefaçon de médicaments qui fait des ravages en Afrique et autres fléaux liés au crime organisé et au terrorisme. Ces points forts et bien d'autres, les pays africains présents lors du premier sommet d'Afripol, les ont assimilés, non sans engager des réflexions à même de solliciter l'Algérie sur son expérience dans les domaines liés à la lutte contre le crime.En plus des formations dispensées aux polices des pays voisins, par ailleurs sombrés dans une crise sécuritaire sans précédent, la DGSN a pris un engagement continental d'abriter la première instance d'Afripol.M. Boudalia, en qualité de représentant du DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, se félicitera du contenu de la déclaration d'Alger qui, au demeurant, constitue la première feuille de route pour la police africaine.F BNomAdresse email




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