Algérie

Terrorisme : autres facettes



Terrorisme : autres facettes
La chancelière allemande Angela Merkel semble avoir le coeur gros. Décidément, le Donald est un vilain garnement et lui a encore gâché la fête lors du sommet de l'Otan d'abord, du G7 ensuite, ce club des pays les plus fièrement endettés du monde. Avec Barack Obama, c'était différent, on pouvait parler...Mais le nouvel occupant de la Maison-Blanche est un client retors. A tel point que la chancelière n'a pu se retenir récemment : «Nous devons prendre notre destin en main. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne sont plus des partenaires sur lesquels nous pouvons compter. L'époque durant laquelle nous pouvions nous reposer complètement sur les autres est révolue.» Diantre, la Bertha nous fait une petite déprime, le blues du vassal sans maître en quelque sorte. Après l'onde de choc provoquée par cette déclaration, le gouvernement allemand a tenté de rattraper le coup en précisant que Merkel est «une atlantiste de toujours», (comme si c'était un gage de qualité...) mais le malaise est bien réel. Même si Trump a, en partie, été récupéré par le Deep State et forcé de mettre de l'eau dans son Coca-Cola, son élection reste un formidable coup de pied dans la fourmilière. Rien n'a vraiment changé depuis janvier : Le tendre dédain du Donald pour Bruxelles n'est plus à démontrer et les assistants du nouveau Président ont même récemment, et un peu naïvement, demandé à des représentants de l'UE quels seraient les prochains pays à quitter le bloc ! Privés de suzerain, les euronouilles semblent perdus. Témoin, cette larmoyante sortie du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble à Davos, où le 1% est en famille : «Si on veut rendre les Etats-Unis plus forts comme le souhaite le président Trump, on ne peut pas vouloir réduire leur capacité à diriger le monde.» Vassal et fier de l'être... Que ces paroles soient prononcées par un Allemand n'est peut-être pas anodin. Moscou est la troisième Rome, Berlin va-t-elle devenir la deuxième Washington dans un remake de L'empire hors les murs ' C'est le rôle que semble vouloir assumer Merkel qui a tombé le masque et s'est lâchée avec lyrisme : «Nous ne pouvons laisser personne nous diviser. Nous devons mener cette bataille (pour le libre-échange) ne serait-ce que par principe. Nous devons défendre la démocratie libérale et le commerce. Chaque génération lutte pour ses idéaux et je suis prête pour ce combat.» Au nom donc du libre-échange, amen... La guerre générationnelle de mémère pour cette religion néo-impériale est évidemment soutenue par le vice sortant qui accuse Trump et Poutine de vouloir «faire s'effondrer l'ordre libéral international».


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