Algérie

TERRORISME AU MAGHREB



TERRORISME AU MAGHREB
Al Qaîda menace et l’UE resserre l’étau
Un communiqué de la nébuleuse islamiste a dénoncé les «péchés» des régimes en Algérie, Libye et Tunisie à l’encontre de leurs peuples. «L’unité en vue du djihad (guerre sainte) est la seule alternative pour faire face aux régimes apostats qui dominent la région de l’Afrique du Nord», c’est ce qu’a déclaré le chef de la branche armée d’Al Qaîda au Maghreb (Baqmi), Abdelmalek Droukdel. Dans un enregistrement audio, diffusé dimanche dernier sur des sites islamistes et rapporté par le centre de surveillance des sites islamistes (Site), le chef de Baqmi a appelé les musulmans en Afrique du Nord à rejoindre ceux qui sont dans les maquis pour renforcer le djihad et s’en prendre aux régimes de la région.Dans son message, Abdelmalek Droukdel s’en est ardemment pris aux régimes en Mauritanie et en Algérie. Il a déclaré que Nouakchott est devenue le domicile des services de renseignements étrangers dirigés par les services de renseignements israéliens. «La Mauritanie est devenue un nid des services de renseignements étrangers, avec à leur tête le Mossad, et s’est transformée en un centre pour les ambitions coloniales des croisés», ajoute l’enregistrement récupéré par le Site. «L’histoire mentionnera toujours que la Mauritanie est le premier pays arabe en dehors de ceux limitrophes d’Israël qui a reconnu l’Etat hébreu et établi avec lui des relations diplomatiques», a ajouté le chef d’Al Qaîda. Il a également dénoncé les «péchés» des régimes en Algérie, Libye et Tunisie à l’encontre de leurs peuples.Par ailleurs, le Conseil de l’Europe, qui s’est réuni, lundi dernier, dans l’Etat de Saint-Marin, a appelé à lutter «avec plus d’efficacité» contre le blanchiment de capitaux. Il a appelé également à revoir son cadre juridique de lutte contre le financement du terrorisme.Dans un rapport d’experts publié lundi, le comité Moneyval (comité d’experts du Conseil de l’Europe pour l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent) exprime ainsi des «préoccupations très sérieuses concernant la cellule de renseignements financiers» du micro-Etat. Ce Conseil recommande «vivement» aux autorités répressives de commencer «à jouer un rôle plus actif dans les efforts déployés en vue de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme». Lors de cette dernière rencontre de Saint-Marin, les experts de Moneyval estiment que «le cadre juridique de lutte contre le financement du terrorisme n’est pas conforme aux normes internationales et doit être revu».Des lacunes existent en ce qui concerne le contrôle de la lutte contre le blanchiment (LAB) et contre le financement du terrorisme (CFT), du secteur bancaire. Les pouvoirs et les autorités de contrôle n’ont pas encore pleinement démontré leur efficacité. Les entreprises et professions non financières désignées ne sont ni surveillées ni suivies par les autorités compétentes. Le nombre de membres du personnel affectés aux inspections était insuffisant, souligne le rapport de Moneyval.Tout en soulignant que l’Etat de Saint-Marin a bien pris des mesures pour se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en matière de lutte contre les financements du terrorisme. Ils déplorent aussi que le cadre prévu «pour la mise en oeuvre des sanctions, demeure incomplet».


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