Algérie

Terrorisme Actualité : les autres articles



Procès jeudi de Hattab, Saïfi et Droukdel'
Quelques jours après l'alerte de Human Right Watch sur le cas de Saïfi Amar, alias Abderrezak El Para, et de sa non-comparution devant le tribunal pour être jugé, la cour d'Alger a annoncé, hier, que l'affaire des douze présumés terroristes, dont Hassan Hattab, Saïfi Amar et Droukdel Abdelmalek, impliqués dans des assassinats, enlèvements, torture et attentats à l'explosifs ciblant des lieux publics, sera jugée jeudi par le tribunal criminel d'Alger.
L'APS, qui rapporte l'information, précise que «ces individus doivent aussi répondre des chefs d'inculpations de constitution d'une association de malfaiteurs, de vols qualifiés et de détérioration des biens de l'Etat». «La même instance jugera, par ailleurs, le même jour, l'affaire de sept autres présumés terroristes impliqués dans des massacres de civils et des attentats à l'explosif dans des endroits publics et dans les marchés, occasionnant plusieurs morts et des blessés.» Les sept individus (tous en détention) doivent aussi répondre des chefs
d'inculpation d'assassinats, d'enlèvement et de viol, rapporte encore l'APS.  R. P.

' 20 ans de prison pour 2 terroristes à Boumerdès
Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a prononcé hier une peine de 20 ans de prison ferme à l'encontre de deux terroristes de la seriate de Sidi Daoud. Il s'agit des dénommés Hassad Djaffar alias Abou Lokmane et Dahdouh Ali alias Talha.
Ils ont été poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste armé», «vol à main armée» et «menace de mort». Deux autres individus, cités dans la même affaire, ont été condamnés à un an de prison avec sursis pour financement et non-dénonciation de groupe terroriste.
Alors que deux autres, poursuivis pour non-dénonciation, ont été relaxés. Les faits remontent à septembre 2007 après l'arrestation des terroristes susmentionnés lors d'un accrochage qui a eu lieu dans la région de Sidi Daoud. Après leur interrogatoire, ils ont avoué aux services de sécurité avoir reçu des sommes d'argent de la part des autres accusés depuis 1994 jusqu'au jour de leur arrestation.
Abou Lokmane avait rejoint le maquis juste après sa fuite de la prison de Lambèse en 1994.
Son co-inculpé a indiqué, quant à lui, avoir rallié les groupes armés en 2004 après avoir été un membre d'un réseau de soutien. Lors du procès, ils ont tous deux refusé de répondre aux questions du juge.
Leur avocat a été désigné par le tribunal avant l'entame de l'audience. Les cinq autres mis en cause dans la même affaire ont précisé que «la dîme» qu'ils avaient versée pour les deux éléments de l'ex-GSPC s'est faite sous la menace et non avec leur consentement. R. K.


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