Terres mises en défense

La décision d'ouvrir les terres mises en défense au pâturage par le Haut commissariat au développement de la steppe a trouvé un large écho parmi les éleveurs de la région du sud-ouest du chef-lieu de la wilaya, notamment ceux des communes d'Al Aaricah, Al Gaor et Sidi Djillai.Des centaines d'hectares sont, en effet, concernés par cette mesure en cette période de stress hydrique qui a affecté les très nombreux parcours steppiques. La sécheresse, le surpâturage, la surexploitation de la nappe alfatière et la dégradation du tissu végétal ont rendu ces vastes espaces non viables pour les éleveurs.La décision d'ouverture de ces terres est perçue comme une bouffée d'oxygène pour cette région qui dispose d'un important patrimoine ovin et bovin. Néanmoins, tous ces facteurs affectent l'équilibre biologique de la steppe et la biodiversité, d'où l'urgence aujourd'hui d'entreprendre des actions durables afin de préserver la steppe et empêcher la désertification qui menace toutes les communes du sud-ouest de la wilaya.