Terga L'eau de mer contient des huiles

La préparation de la saison estivale devait s'opérer ces jours-ci. La commission de wilaya chargée du suivi et de contrôle des sites touristiques balnéaires et autres est appelée à présenter une situation générale de l'état des lieux, un travail à l'issue duquel se dégageront les actions prioritaires à entreprendre dès maintenant. Jeudi dernier, l'on était intéressé par la plage de Terga qui présente un rivage long de 1.100 m et large de 50 à 60 m environ. Plusieurs familles y étaient ce jour-là. Elles prenaient du repos, de l'air pur, du soleil et contemplaient à volonté la mer et les vagues en agitation sans discontinuer. Les enfants foulaient le sable de leurs pieds nus et s'adonnaient à différents types de jeu. Tous s'accordaient à dire que le rivage était sale et nécessite un entretien de bout en bout. Les propriétaires de cabanons n'ont pas commencé à entamer les travaux de ravalement et d'embellissement des façades. Certaines bâtisses paraissant comme une menace du fait qu'elles sont très dégradées. Mais l'observateur avéré constate sans peine les déchets rejetés par les vagues sur le rivage à des distances allant de 5 à 20 m. Faut-il comprendre qu'il y a eu une montée des eaux aussi importante que cela ? En outre le même observateur relève sans gêne un engraissement de la plage qui suscite des interrogations diverses et des questionnements variés le laissant parfois sans réponses et ne pouvant satisfaire sa curiosité scientifique et son intéressement sur les plans environnemental et écologique. Y a-t-il une explication à cet engraissement phénoménal ? Même la petite muraille de 60 cm de hauteur dressée au bord de la desserte maritime n'a pas servi à grand-chose et le sable gagne les infrastructures routières et avance vers les cabanons dans la direction est-ouest. Cela est-il dû à des mouvements marins qu'il faut mettre en évidence afin de procéder à des aménagements allant dans le sens de réduire l'ensablement du rivage ? A Madagh-plage côté Aïn Témouchent, c'est le contraire qui s'opère. Malgré une grande opération d'engraissement (15.000 m3 environ) menée avant son ouverture officielle, l'on constate actuellement un appauvrissement en sable du rivage. Le problème demeure posé et pour proposer les solutions qui s'imposent, il faut tout d'abord connaître les origines des deux phénomènes contradictoires.