Algérie

Terga Des crédits à long terme pour des investissements à long terme



Durant les cérémonies de baptisation d'uneaile de la résidence touristique de Terga, l'on a sollicité le président del'Office local du tourisme (OLT) de la wilaya d'Aïn Témouchent, en l'occurrenceM. Benchaâbane Mohamed Larbi pour nous éclairer sur le rôle et missions del'office et les perspectives de développement qu'il envisage concrétiser àtravers la création de cet outil de travail, de concertation, de coordinationet de propositions. Issu des élections de 2006 tenues au complexe Nabil, sis àRachgoun, le président de l'OLT a souligné que les objectifs assignés visent, toutd'abord, la réhabilitation du siège où devront se réunir périodiquement lesmembres du bureau de wilaya lesquels, avoue-t-il, n'affichent pas beaucoupd'importance à l'OLT et ce, probablement parce que les promoteurs s'occupent deleurs activités pendant la haute saison et c'est légitime quelque part,admet-il.Notre programme d'action que nous voulonsmettre en opération s'intéresse principalement aux problèmes communs de tousles promoteurs pour lesquels l'on est contraint, coûte que coûte, de mieux s'organiserpour les solutionner afin de promouvoir le secteur. Un segment touristique quimanque de culture que même les promoteurs que nous sommes, n'en disposent pas»,croit-il. «Certains investisseurs, regrette-t-il, n'attachent d'importance quesur comment rentabiliser leurs structures sans se soucier, de manièreeffective, des activités de l'OLT» qui constitue leur propre carte de visite àtravers le monde, un portefeuille essentiel renfermant une banque de donnéessur le secteur du tourisme dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Etant un instrumentfondamental, l'OLT permet des échanges régionaux et internationaux avecd'autres offices dans le monde. Benchaâbane, sachant évidemment qu'il n'existepas de parfait dans ce domaine, trouve que des lois doivent changerimpérativement car la direction du Tourisme bien qu'elle soit de bonne foi etveut faire de son mieux, ne peut décider».Le président de la chambre d'Industrie «laTafna» en l'occurrence M. Saïdi, que rejoint le premier cité sur pas mal depoints, faisant une comparaison avec ce qui se passe partout dans le monde, aété surpris de constater «que le prix du mètre carré du foncier touristiqueviabilisé dans une ZET est plus cher qu'aux Etats-Unis d'Amérique!». Quellessont les références de l'information qu'il a donnée et que nous prenons soustoutes réserves? Et tant que les choses demeurent ainsi «les investisseurs neviendront jamais», estime M. Saïdi. Pour M. Benchaâbane, le secteur du tourismedoit bénéficier des mêmes avantages en termes d'aides et de subventions pourles investisseurs des secteurs de la pêche et de l'agriculture. Sans doutefait-il allusion aux programmes du PNDA et de sa relance économique. Alors quel'engouement est à sa plus faible cote (cas de la ZET de Bouzedjar) l'on continuetoujours à céder par voie d'adjudication le foncier touristique», s'interrogel'orateur. Quand un investisseur se présente on n'a pas le droit de le bloquerjusqu'à ce que d'autres arrivent pour procéder à l'adjudication. Dans des caspareils, note-t-il, il faut savoir user des moyens disponibles pour contournerles lois».«Attendre, c'est une grosse perte de tempset l'on enregistre cinq bonnes années de perdues comme pour la ZET de Bouzedjardont l'étude a été finalisée depuis plus de 3 ans», s'interroge-t-il.En somme, la relance du secteur du tourismeest une affaire de l'Etat et à l'administration de mettre les mécanismesnécessaires d'accompagnement. L'investissement est à long terme et les créditsbancaires devront être aussi à long terme.


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