Algérie

Tentative d'assassinat du général Haftar



Tentative d'assassinat du général Haftar
La crise politique en Libye, où deux gouvernements se disputent la légitimité, sera bientôt réglée. Le recours déposé par les députés devant la Cour suprême sera examiné aujourd'hui. C'est Abdallah al-Thinni, le chef du gouvernement « sortant » qui l'annonce. « Si Ahmed Miitig qui a été élu au poste de Premier ministre par le Congrès général national (CGN) en mai, obtient gain de cause, nous sommes prêts à passer le pouvoir », dit-il. « Dans ce cas, explique-t-il, le temps de la passation du pouvoir pourrait prendre une ou deux semaines ». Précisions du Premier ministre sortant : « son équipe est toujours responsable de la gestion des affaires courantes de l'Etat » et « n'a aucun différend avec le gouvernement de Miitig ». « Notre problème, martèle-t-il, est avec le CGN » qui a élu dans des conditions controversées cet homme d'affaires imposé par le groupe islamiste Wafa avant les élections législatives prévues le 25 juin prochain. Ces assurances semblent à mille lieues de la « confusion » qui règne en Libye. Le général dissident Khalifa Haftar, qui rappelle, depuis le 16 mai dernier, qu'il a un « mandat » du peuple dans sa « bataille contre les terroristes », à Benghazi, fief des groupes islamistes armés et deuxième ville de Libye, a échappé, hier, à un attentat perpétré par un kamikaze au volant d'un 4x4 chargé d'explosifs contre l'un de ses quartiers généraux dans l'est de la Libye. Quatre de ses hommes ont péri et vingt ont été blessés. Ses auteurs ' Ansar al Charia qui a brandi la menace de faire appel à des combattants étrangers et de faire subir au général le même sort que Kadhafi, la brigade Raf Allah al-Sahati ou celle des Martyrs du 17-Février qui, samedi, ont reçu le « soutien » d'al-Qaïda. Parallèlement à cette attaque, les groupes armés ont tiré une roquette sur les bureaux du Premier ministre Ahmed Miitig près du centre de Tripoli et tué le chef de la mission suisse du Comité international de la Croix-Rouge alors qu'il effectuait une mission à Syrte (est de la capitale)




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