Tentative d’arrêter la guerre civile

Maliki présente un plan de réconciliation Le Premier ministre irakien a présenté hier un plan de réconciliation nationale pour tenter de faire cesser la guerre civile qui secoue le pays. Il a promis d’amnistier ceux qui n’ont pas commis des crimes de sang, de respecter les droits de l’Homme, de soustraire les forces de l’ordre aux influences partisanes, et de placer sous le contrôle de la justice les purges contre les anciens membres du parti Baas dissous. L’ambassadeur américain à Bagdad Zalmay Khalilzad a appelé les résistants à déposer les armes et à rejoindre le processus de paix présenté par le Premier ministre. Un député sunnite a demandé d’»arrêter les poursuites contre tous ceux qui combattent, les armes à la main, les forces d’occupation». Un autre de la mouvance chiite de Moqtada Sadr a exigé la libération de ceux emprisonnés pour leur participation à des combats contre les forces américaines. La résistance impose sa loi Au moment même où le Parlement était réuni pour écouter le plan du Premier ministre, les attaques se multipliaient notamment à Bagdad, pourtant placée sous haute surveillance dans le cadre d’un plan de sécurité. Quatorze personnes ont été tuées et plus de 50 blessées ont été dénombrées dans des attaques en Irak, dont un attentat suicide au camion piégé contre le siège d’un parti chiite dans le Nord, tuant 2 personnes et en blessant 4. Par ailleurs, 2 soldats américains avaient été inculpés d’homicide sur des civils irakiens à Ramadi. Quatre autres avaient été inculpés pour le meurtre prémédité en mai de 3 prisonniers en Irak.