Algérie

Tension vive à Tipasa



Tension vive à Tipasa
Ces jours-ci, le lait pasteurisé en sachet se fait très rare sur les étals des commerçants de la wilaya de Tipasa, où il fait l'objet d'une très forte demande de la part des familles aux revenus modestes.Ces jours-ci, le lait pasteurisé en sachet se fait très rare sur les étals des commerçants de la wilaya de Tipasa, où il fait l'objet d'une très forte demande de la part des familles aux revenus modestes.Cette situation est particulièrement constatée dans les zones est, ouest et centre de la wilaya, où cette denrée de base, dont le prix est soutenu par l'Etat, est écoulée en un temps record au niveau des commerces locaux, qui ont enregistré, ces dix derniers jours, "une montée en flèche" de la demande d'après nombre de commerçants, rapporte l'APS.Selon un commerçant en produits alimentaires à Hameur El-Aïn, cette situation, induite par la réduction des quotas de sachets de lait distribués aux commerçants a poussé nombre d'entre eux à rationner le nombre des sachets afin de satisfaire le plus grand nombre possible de clients, dont certains ont été ainsi contraints de se tourner vers le lait en poudre, en dépit de son prix élevé (entre 300 et 400 DA le sac de 500 g), alors que d'autres se sont rabattus sur le lait conditionné en boîte d'un litre, vendu entre 70 et 85 DA.Les moins nantis sont obligés de faire de longues files d'attente devant les commerces pour acquérir un litre de lait à 25 DA. Un prix, qui n'est pas toutefois respecté par certains commerçants véreux, qui exploitent cette tension pour doubler le prix du sachet de lait, ou pour ne le revendre qu'à leurs connaissances, au grand dam de modestes citoyens, qui comptent sur une intervention de la direction du commerce de la wilaya pour mettre un terme à ces pratiques. La laiterie de Hameur El-Aïn : hausse de la capacité de production à 15.000/l/j.Afin d'atténuer cette tension, la direction de la laiterie de Hameur El-Aïn a annoncé sa disponibilité à relever sa capacité de production de 900 l/j à 15.000 l/j de lait. "Mais cette quantité n'est pas en mesure de satisfaire la demande locale, qui est en constante croissance", est-il cependant souligné."La production de l'unité ne peut pas aller au delà de 15.000 l/j de lait, car nous n'avons pas la quantité suffisante de matière première (poudre de lait)", ont expliqué les gérants de cette entreprise.Ils ont justifié la réduction des quotas destinés au commerçants par des motifs "d'ordre organisationnel", afin d'assurer le "minimum vital en cette matière à tous les point de vente de la wilaya".Le refus de certains commerçants de recevoir un quota de 2000 litres,au lieu des 4.000 litres habituels a contribué à cette rareté du lait, ont-ils ajouté. Dans ses déclarations à la presse, le chargé de la communication de la section locale de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Belaïd Abdelkrim, a relevé, à maintes reprises, que les unités de la wilaya de Bourkika et de Hameur El-Aïn "ne sont plus en mesure de satisfaire la demande de la wilaya en lait", soulignant que le "problème principal réside dans la non disponibilité de la poudre de lait."Cette situation est particulièrement constatée dans les zones est, ouest et centre de la wilaya, où cette denrée de base, dont le prix est soutenu par l'Etat, est écoulée en un temps record au niveau des commerces locaux, qui ont enregistré, ces dix derniers jours, "une montée en flèche" de la demande d'après nombre de commerçants, rapporte l'APS.Selon un commerçant en produits alimentaires à Hameur El-Aïn, cette situation, induite par la réduction des quotas de sachets de lait distribués aux commerçants a poussé nombre d'entre eux à rationner le nombre des sachets afin de satisfaire le plus grand nombre possible de clients, dont certains ont été ainsi contraints de se tourner vers le lait en poudre, en dépit de son prix élevé (entre 300 et 400 DA le sac de 500 g), alors que d'autres se sont rabattus sur le lait conditionné en boîte d'un litre, vendu entre 70 et 85 DA.Les moins nantis sont obligés de faire de longues files d'attente devant les commerces pour acquérir un litre de lait à 25 DA. Un prix, qui n'est pas toutefois respecté par certains commerçants véreux, qui exploitent cette tension pour doubler le prix du sachet de lait, ou pour ne le revendre qu'à leurs connaissances, au grand dam de modestes citoyens, qui comptent sur une intervention de la direction du commerce de la wilaya pour mettre un terme à ces pratiques. La laiterie de Hameur El-Aïn : hausse de la capacité de production à 15.000/l/j.Afin d'atténuer cette tension, la direction de la laiterie de Hameur El-Aïn a annoncé sa disponibilité à relever sa capacité de production de 900 l/j à 15.000 l/j de lait. "Mais cette quantité n'est pas en mesure de satisfaire la demande locale, qui est en constante croissance", est-il cependant souligné."La production de l'unité ne peut pas aller au delà de 15.000 l/j de lait, car nous n'avons pas la quantité suffisante de matière première (poudre de lait)", ont expliqué les gérants de cette entreprise.Ils ont justifié la réduction des quotas destinés au commerçants par des motifs "d'ordre organisationnel", afin d'assurer le "minimum vital en cette matière à tous les point de vente de la wilaya".Le refus de certains commerçants de recevoir un quota de 2000 litres,au lieu des 4.000 litres habituels a contribué à cette rareté du lait, ont-ils ajouté. Dans ses déclarations à la presse, le chargé de la communication de la section locale de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Belaïd Abdelkrim, a relevé, à maintes reprises, que les unités de la wilaya de Bourkika et de Hameur El-Aïn "ne sont plus en mesure de satisfaire la demande de la wilaya en lait", soulignant que le "problème principal réside dans la non disponibilité de la poudre de lait."




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