Ces derniers
jours, un mouvement d'inquiétude commence à prendre forme chez les parents de
bébés et nourrissons ainsi que chez les femmes enceintes, qui ont rencontré des
difficultés pour se faire administrer les vaccins périodiques indispensables.
Ainsi, des
parents qui nous ont contactés, affirment «qu'ils ont fait plusieurs
polycliniques ou services de la protection maternelle et infantile, pour faire
vacciner leurs enfants nouveau-nés ou leurs épouses enceintes, se sont vu répondre
qu'il n'y a pas de vaccin». D'autres informations que nous avons recueillies
auprès de plusieurs sources, indiquent que certaines structures de santé,
notamment celles de la protection maternelle et infantile (PMI), n'arrivent pas
à faire face à la demande à cause d'un manque de vaccins.
Nos informateurs ont indiqué que la pénurie
touche la catégorie de vaccin appelé «DT Coq Polio rappel» pour les nourrissons
de 3, 4 et 5 mois et celui concernant les bébés de cinq ans, d'une part, et du
vaccin Anti D pour les femmes enceintes qui ont un rhésus négatif d'autre part.
Ainsi, plusieurs de ces personnes concernées
qui nous ont contactés, expriment leur désarroi «après avoir couru vainement
les différentes PMI de la ville et même les pharmacies, à la recherche des
fameux vaccins pour, au bout de la course, se voir opposer une fin de
non-recevoir par les responsables de ces structures qui ont invoqué la rupture
de stocks». D'autres femmes concernées ont signalé qu'elles se sont présentées
à plusieurs reprises à la PMI de Bab El-Kantara pour se faire vacciner, mais
ont été renvoyées parce que la quantité de vaccins disponible n'était pas
suffisante et cet état de fait a obligé les responsables de la structure à
limiter tous les jours le nombre de patientes à vacciner. Par contre, au niveau
de la maternité du centre hospitalo-universitaire de Constantine que nous avons
contactée, on nous a assuré que le vaccin Anti D pour les femmes enceintes est
disponible en quantités suffisantes.
Questionné sur cette affaire, le directeur de
la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya, le Dr
Damèche, a répondu «qu'il ne s'agit pas, à proprement parler, de rupture de
stock, mais plutôt de tension momentanée provoquée, selon lui, par la procédure
de contrôle indispensable effectué au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie
sur les stocks de vaccins importés». Il indique que cette situation n'est pas
propre à Constantine, mais touche plusieurs autres wilayate du pays qui en
souffrent plus encore. Le DSP nous assure qu'il va s'attacher immédiatement à
régler ce problème auprès des autorités compétentes au ministère et d'assurer
les familles concernées «que d'ici une semaine au plus, tout va rentrer dans
l'ordre», en ne manquant pas de préciser que ce contretemps ne perturbera
nullement leur calendrier de vaccination périodique.
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Posté Le : 16/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com