Des travailleurs de l'établissement hospitalier spécialisé en gynéco-obstétrique, en chirurgie infantile et en pédiatrie, ex-clinique «Les Planteurs», contestent la section syndicale élue dernièrement, et demandent le gel de ses activités. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'UGTA, accompagnée d'une pétition signée par 115 travailleurs, le personnel qualifie l'élection de cette section d'«illégale» et demandent la tenue d'une assemblée extraordinaire pour le renouvellement de cette section syndicale. Selon les représentants des ces travailleurs, l'établissement hospitalier vit actuellement beaucoup de problèmes. «Nous ne reconnaissons pas cette section élue illégalement et qui n'assume pas ses responsabilités. C'est pourquoi nous demandons le gel de ses activités», disent les contestataires.
Cependant, du côté de l'Union territoriale sud de l'UGTA, on affirme que l'élection de cette section s'est déroulée selon la réglementation et ne comporte donc aucune irrégularité. Le responsable de l'UT sud a affirmé, pour sa part, que «l'élection de cette section est légale. La section syndicale trouve des difficultés à travailler au niveau de cet établissement à cause de la direction qui ne veut pas coopérer avec le syndicat». Interrogé si l'UT sud a reçu la lettre des travailleurs accompagnée de la pétition, le responsable de l'UT sud a indiqué qu'effectivement cette lettre est parvenue à l'UT mais avec une pétition comportant un nombre très réduit de signataires.
Concernant la revendication des travailleurs et notamment le gel de la section, notre interlocuteur a souligné sur ce point que «la décision du gel ou le maintien de la section appartient à l'assemblée générale, seule habilitée à trancher sur la question. Nous comptons donc tenir cette AG après le mois de Ramadhan».
Pour des éclaircissements sur ce conflit qui oppose la direction et la section syndicale, nous avons contacté la directrice de cet établissement. Mme Benbrahim, installée au mois de mars dernier à la tête de cette direction, n'a pas hésité à faire part des difficultés rencontrées pour gérer cette clinique qui a été pendant plusieurs années abandonnée.
Selon ses déclarations, « malgré les efforts consentis pour remettre en état cet établissement, il n'arrive pas à fonctionner normalement à cause de problèmes avec la section syndicale. C'est les malades qui en payent le prix». A propos de l'élection de cette section syndicale, la directrice est catégorique, «cette section n'a pas été élue légalement puisque le nombre de voix était supérieur au nombre de votants».
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Posté Le : 09/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : B Mokhtaria
Source : www.lequotidien-oran.com