Algérie

TENNIS CLUB DE BORDJ EL KIFFAN (CRBBK)



Une famille squatte les bureaux A quelques mois du lancement officiel des Jeux panarabes, les bureaux du club de tennis du Chabab Riadi Baladiyat Bordj El Kiffan (CRBBK) demeurent toujours squattés par une famille « étrangère » au monde du sport et au club. Selon les déclarations de Abdelhalim Fetti, joueur et entraîneur au CRBBK, ce squat ne date pas d?aujourd?hui et les responsables chargés du sport et de la culture au sein de l?Apc « n?ont pas daigné bouger le petit doigt ». « Nous avons nos athlètes qui sont privés d?entraînement à cause de cette famille. C?est intolérable. » Notre interlocuteur, un joueur international de tennis pour handicapés et membre de l?équipe nationale de sport pour handicapés, n?y est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur un ancien maire « qui a cédé les bureaux à un parent à lui, en l?occurrence Y. M. ». Ce dernier, ajoute notre interlocuteur, aurait bénéficié d?un lot de terrain attribué par l?Apc sans pour autant restituer les bureaux au club. Pis encore, selon une correspondance datée du 7 novembre 2001 envoyée au P/Apc, cet individu aurait demandé à son frère d?occuper ces bureaux, ce qui s?est fait, tard dans la nuit, sans la moindre autorisation de l?APC, encore moins du club de tennis. « Nous signalons les énormes difficultés que nous rencontrons avec ces indus occupants qui utilisent, à la charge du club, l?électricité et l?eau », peut-on lire encore dans cette lettre. Dans une correspondance transmise par la ligue algéroise de tennis à l?APC de Bordj El Kiffan en date du 11 fevrier 2002, il est demandé l?intervention des reponsables locaux pour récupérer les bureaux. Des copies de cette lettre ont été transmises aussi bien au wali d?Alger, au DJSL de la wilaya d?Alger qu?au président de la Fédération algérienne de tennis (FAT). Deux années et demie après, rien n?a été fait pour rétablir le CRBBK dans ses droits. Précisons que toutes nos tentatives pour joindre les responsables de l?APC de Bordj El Kiffan sont restées vaines.


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