Bernard Giudicelli, le président de la fédération française de tennis, est en mauvaise posture. Il comparait mardi devant le tribunal de Bastia pour des faits de favoritisme dans la construction d'un centre du tennis en Corse.Alors que Roland-Garros vient tout juste de refermer ses portes, le président de la fédération française de tennis, Bernard Giudicelli fait une nouvelle fois l'actualité. Après avoir attaqué de manière virulente, les joueurs français "qui s'habituent à la défaite", il fait désormais les beaux jours de la rubrique "Police-Justice".Mardi, il comparaît à Bastia pour favoritisme dans la construction d'un centre de tennis en Corse, des faits qui remontent à l'époque où il dirigeait la Ligue Corse. Bernard Giudicelli se voit reprocher un défaut de publicité pour ce marché, initié en 2013. Il aurait procuré un avantage injustifié à certaines entreprises en les choisissant sur le seul critère du prix et sans permettre à d'autres candidats de faire une offre. La plainte avait été initiée par Jean-Marc Pettinato, un entrepreneur qui s'estimait lésé dans ce dossier. Le marché ayant été financé à 50 % par des fonds publics, Jean-marc Pettinato considérait que la Ligue était assujettie au code des marchés publics. D'un montant de 2,8 millions d'euros, le marché de la construction du centre de la Ligue corse à Lucciana, près de Bastia, a été financé par la Collectivité territoriale de Corse, le Centre national du sport et par un emprunt. C'est la deuxième fois que le président de la FFT est mis en cause dans cette affaire. En novembre 2015, le tribunal avait toutefois donné raison à son avocat qui soutenait que la convocation de M. Giudicelli était trop imprécise pour lui permettre de préparer sa défense. Empêtré dans les affaires...Cette nouvelle convocation a été accueillie avec surprise par la FFT qui s'est étonnée que ce dossier soit "relancé plus de 15 mois après la décision initiale du tribunal de Bastia et moins d'un mois après l'élection à la présidence". Elu pour quatre ans à la tête de la fédération française de tennis en février, Bernard Giudicelli n'en est pas à sa première nomination dans une affaire. Il a également été mis en cause dans un rapport de l'Inspection générale de la Jeunesse et des Sports pour avoir participé à un trafic de billets de Roland-Garros, en revendant de manière illicite des tickets et en étouffant les soupçons de malversations qui pesaient sur l'ancien président, Jean Gachassin, ce que l'intéressé nie.
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Posté Le : 14/06/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com