Tennis

Toujours souriants et blagueurs quand ils se retrouvent, Novak Djokovic et Roger Federer ne s'apprécieraient pourtant pas, si l'on en croit les propos de Boris Becker. Avec huit titres de Grand Chelem au compteur, Djokovic a comme objectif de rejoindre, voire de dépasser, Federer et ses 17 Majeurs. Pour l'entraîneur du Serbe, le tennis demeure un peu trop politiquement correct, ce qui empêche les joueurs de clamer publiquement qu'ils ne s'aiment pas. «Nous avons de grandes personnalités, mais il est vrai qu'ils ne montrent pas assez de choses parce qu'ils ne peuvent pas. Ils reçoivent une amende et il y a des micros sur le terrain pour collecter chaque blasphème ou parole énoncée dans la frustration», a-t-il déclaré. Pour Becker, le tennis est donc devenu trop aseptisé, ce qui explique pourquoi les joueurs font mine de s'apprécier et font figure d'exemples. (le10sport)