Malgré une couverture satisfaisante des
besoins en eau potable des populations de la wilaya beaucoup de citoyens
continuent à consommer de l'eau provenant de la source de Ain-Bouchakour située
dans la daïra de Ouled-Fares.
Cette eau de source, affirment certains citoyens, serait de
meilleure qualité que celle des robinets qui provient généralement du barrage
de Sidi-Yagoub ou celle de l'usine de dessalement de l'eau de mer de Mainis.
Mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Pour parer aux risques des MTH
(maladies à transmissions hydriques) les autorités de la wilaya ont renforcé le
dispositif de surveillance et de contrôle sur ce produit vital.
Ainsi selon un arrêté de la wilaya l'eau doit être soumise à un
contrôle bactériologique, de même les citernes doivent être constamment
nettoyées et javellisées. Mais en dehors de ce dispositif la réalité est tout
autre. Attirés par le gain, certains colporteurs ne se donnent même pas la
peine de vidanger et nettoyer les citernes, d'une manière régulière. Ce qui
contribue au dépôt de divers déchets organiques au fond de la citerne créant un
milieu favorable à la prolifération des bactéries de tout genre.
Récemment toute une famille s'est retrouvée aux urgences de
l'hôpital de Ténès souffrant de nausée, de vomissement et de diarrhée. Pour les
membres de cette famille il n'y a aucun doute : c'est l'eau de la source de
Ain-Bouchakour qui en est responsable. D'ailleurs de plus en plus de familles
mettent en cause la qualité de l'eau de cette source et préfèrent consommer
l'eau du robinet car étant traitée, ou encore de l'eau minérale.
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Posté Le : 12/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com