Ténès: Le trafic portuaire en baisse

A l'instar des autres secteurs, celui du transport maritime subit de plein fouet les conséquences de la pandémie de coronavirus. Le trafic au port de commerce de Ténès a été fortement perturbé et a connu une chute drastique. Il faut noter que depuis la réception des premières instructions, l'Entreprise portuaire de Ténès a pris des mesures préventives sur le terrain pour lutter contre toute éventualité de contamination à la Covid-19 et afin d'assurer le bon fonctionnement de toutes les opérations d'exploitations des quelques navires et enlèvements des marchandises. C'est ainsi que l'EPT et après avoir distribué du gel hydroalcoolique, masques et gants de protection à tous ses employés, a engagé des mesures supplémentaires pour le nettoyage et la désinfection systématique avec un produit désinfectant sur les navires avant de commencer les opérations de déchargement des marchandises, à l'intérieur des blocs administratifs, et sur les engins navals (remorqueur et vedette de pilotage) après chaque opération ainsi qu'au niveau des espaces de stockage (hangars, les postes de contrôle, douanes) et ce, pour préserver la santé de ses employés ainsi que celle des usagers du port et contribuer aux efforts engagés dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics pour protéger la santé publique. Quant au trafic proprement dit, il a chuté considérablement. Le volume des marchandises est passé de 800.000 tonnes à 25.000 tonnes par mois. Bien entendu, on est loin des prévisions optimistes qui tablaient sur une augmentation sensible du trafic au cours de l'année 2020. Toutefois, l'administration du port souligne que « l'activité du port ne s'est jamais arrêtée durant cette période de Covid-19 ». Certes, on est loin des 30 navires par mois enregistrés avant la pandémie et aujourd'hui seulement 10 navires sont traités, toutefois les responsables du port demeurent optimistes et ne perdent pas espoir et croient fermement que l'entreprise va reprendre très bientôt ses activités pour réaliser son chiffre d'affaires habituel.