A l'occasion dela célébration de la Journée mondiale du don de sang et à l'instar des autressecteurs sanitaires du pays, celui de Ténès a organisé une collecte de sang auniveau des deux hôpitaux de la ville et des centres de santé de la région. Atitre de rappel, la première Journée mondiale du don de sang a été organisée le14 Juin 2004 à Johannsburg en Afrique du Sud, date d'anniversaire de lanaissance de Karl Landsteiner qui a mis en évidence les groupes sanguinshumains A-B-O. Placée sous le thème «un sang sécurisé pour une maternité sansrisque» par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette journée a étéchoisie cette année, par cette institution mondiale pour «montrer comment lesdonneurs de sang bénévoles peuvent jouer un rôle essentiel en sauvant les viesde centaines de mères et de leurs nouveau-nés. Toutefois, la disponibilité dusang au niveau du secteur sanitaire de Ténès est plus qu'indispensable voirevitale également pour l'hôpital de la ville qui abrite depuis deux ans uncentre d'hémodialyse. Le nombre de malades souffrant d'insuffisance rénaleprogresse d'année en année et on compte aujourd'hui une trentaine de malades.Quant à leur prise en charge, M. Idjer Mustapha directeur du secteur sanitairede Ténès nous confiera que «tous les malades sont pris en charge tant sur lesvolets transport, restauration ou hébergement, sachant que la duréed'hémodialyse dure parfois 4 à 6 heures». Cependant, selon M. Idjer, «lesbesoins thérapeutiques en sang et en produits sanguins demeurent encore enquantités insuffisantes dans les services hospitaliers et les dons se fontrares malgré les campagnes et les actions de sensibilisation menées par lesecteur sanitaire de Ténès». Ainsi, les services d'urgences se retrouventquelquefois confrontés au manque de ce produit vital. Les poches de sangnécessaires sont généralement cédées en contrepartie des dons de la part desmembres de la famille. Quant à «qui peut donner son sang ?», le directeur dusecteur sanitaire M. Ijdre nous répondra que «tout homme peut donner son sang 5fois par an, une femme 3 fois par an à partir de 18 ans jusqu'à 65 ans et avecun intervalle de 8 semaines entre chacun sachant qu'avant tout prélèvement estprécédé d'une visite médicale» et de conclure «on entend souvent dire qu'avecpeu de votre sang, on peut sauver une vie humaine... on y croit mais c'estmieux de passer à l'acte...».
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Posté Le : 17/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : BOtsmane
Source : www.lequotidien-oran.com