Des tonnes d’immondices jonchent la voie publique, notamment sur la RN 11 reliant Ténès à Mostaganem, au niveau de la cité Chaârir.
Réputée jadis pour sa propreté, la ville côtière de Ténès est en train de devenir la cité la plus sale, où les rues et trottoirs ressemblent à une poubelle. C’est le triste spectacle que vivent les différents quartiers de l’agglomération depuis le début de l’été.
Cela a bien évidemment causé de sérieux désagréments aux habitants et aux estivants dont beaucoup ont dû écourter leur séjour.
«Nous avons, à maintes reprises, saisi la municipalité, et tous les services concernés, mais rien n’a été fait à ce jour. La situation fait courir des risques sérieux de maladies graves aux riverains», déplorent des citoyens qui ont pris attache avec notre bureau.
Pour eux, la prolifération des déchets constitue une menace réelle que favorise la chaleur caniculaire qui sévit dans la région avec des pics de 42 degrés et plus. Des tonnes d’immondices jonchent en effet la voie publique, notamment sur la RN 11 reliant Ténès à Mostaganem, au niveau de la cité Chaârir.
Mais que fait l’APC?
Contacté hier, un élu de la commune nous a fait savoir que le problème est surtout d’ordre matériel.
«Les quatre camions à benne du service de nettoiement sont tombés en panne à cause de pièces de rechange, dont l’acquisition est soumise à des procédures très lourdes. Néanmoins, l’opération lancée par nos services est sur la bonne voie. En attendant, quelques communes limitrophes ont mis à notre disposition leurs camions, et la situation commence à s’améliorer», souligne-t-il.
Espérons que les mesures appropriées seront prises à l’avenir, afin d’éviter de tels dysfonctionnements aux conséquences préjudiciables à l’image de la ville et à la santé des populations.
Ahmed Yechkour
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Posté Le : 20/08/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: nom, non précisé; texte: Ahmed Yechkour