Algérie

Tendance à la baisse à Mascara



Depuis le début de la troisième décade de ce mois d'août, les différents hôpitaux de la wilaya enregistrent moins d'admissions de cas infectés par le virus.Si la situation relative à la crise sanitaire de Covid-19 dans la wilaya de Mascara du 1er juillet à la mi-août était préoccupante, eu égard au nombre élevé de victimes admis dans les différents hôpitaux de la wilaya, la tendance est à la baisse depuis le début de la troisième décade de ce mois d'août.
En effet, après avoir effleuré la catastrophe avec plus d'une centaine de décès et des établissements sanitaires saturés, qui ont conduit les responsables à procéder à leur extension, la situation liée au coronavirus s'est nettement améliorée dans toute la région, avec la communication des chiffres qui inclinent à l'optimisme.
En effet, les principaux centres hospitaliers de la wilaya, à l'image de ceux de Mascara, Tighennif et Mohammadia, lesquels affichaient complet au début du mois d'août, ont enregistré la sortie des derniers patients après avoir été déclarés guéris.
Ces indices encourageants résultent d'une prise de conscience des citoyens mais sont également le fruit des efforts consentis par tout le personnel médical dans le traitement des victimes. Ainsi, la pression qui pesait lourdement sur les épaules des agents médicaux s'est atténuée, tout comme la psychose qui hantait la population. De ce fait, les espaces qui étaient réservés aux malades du coronavirus sont vides et le nombre de victimes ou qui suscitent des inquiétudes ou soupçons, admis en urgence, se comptent sur les doigts d'une seule main.
Ils sont pris en charge d'une manière plus efficace par des médecins soulagés et maîtrisant une situation qui leur échappait au début de la pandémie. Même les informations colportées par la rumeur ont baissé d'intensité et libéré une population qui reprend confiance et s'adonne à diverses activités après une difficile transition. "Personnellement, j'étais tout prêt de démissionner tellement le fardeau était pesant. Outre le nombre très élevé des victimes, mes confrères et moi étions gagnés par le découragement, car nous évoluions dans un cadre dominé par des circonstances défavorables. Rien ne présageait une telle issue. Nous mangions peu, nous dormions très mal, et le très peu de notre sommeil retrouvé après épuisement était agité. De plus, nous appréhendions le contact avec les victimes de peur d'être contaminés, une attitude qui a pour effet de diminuer de nos réflexes et de notre performance. À mon avis, le plus dur est passé", nous a confié un médecin.
A. B.


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