Algérie

Temps d'arrêt



Temps d'arrêt
On parle trop du Brésil, de la Coupe du monde, des chances de l'équipe nationale à accéder au deuxième tour et surtout du rêve de visiter Rio et danser la samba sous les airs carioca. On parle de tout ça à longueur de journée, et on oublie de voir le bout de notre nez pour se moucher de cette morve qui encrasse notre football.On lève les yeux au ciel et on refuse de les poser sur la terre, sur laquelle nous respirons ce football, mais quel football ' Même les premiers concernés n'ont d'yeux que pour le Brésil qu'ils visiteront à l'?il, eux, leurs progénitures et leurs amis, et ils relèguent au dernier plan, la discipline qui les nourrit et qui a fait d'eux, ce qu'ils sont aujourd'hui. Rien ne compte pour eux, que de fouler le sol brésilien et se recouvrer une seconde jeunesse pour profiter au maximum dans ce pays de folie. Le reste, tout le reste n'est que verbiage, ouï-dire et blabla auxquels ils n'accordent aucun crédit. Y compris quand il y a le feu à la maison car, ce qui s'est passé ce week-end mérite vraiment un temps d'arrêt tellement les choses ont dépassé tout entendement. Nos stades se sont transformés en des champs de batailles où une pagaille indescriptible s'y déroule dans l'indifférence la plus totale. Tous les yeux sont braqués sur le Brésil alors que chez-nous, c'est presque le chaos. Que fait-elle notre fédération pour endiguer cette violence qui, aujourd'hui, prend des proportions dramatiques ' Pour l'instant, les responsables se préparent à s'envoler au pays des rêves tandis que nos stades vivent des journées cauchemardesques. Comme à Hadjout où les joueurs de Bel-Abbès ont frôlé la mort. Mais que vaut-elle une vie humaine quand le Brésil est à portée de main et de surcroît gratuitement ' En cette fin de saison, il n'est pas à écarter que d'autres drames se produiraient tellement nos stades sont devenus des coupe-gorges, qu'il faudrait éviter à tout prix.




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