Températures élevées indésirables

La première journée du mois de Ramadhan, hier, a donné quelques sueurs aux jeûneurs avec des températures assez élevées et un air chaud qui a fait penser au sirocco.La chaleur, habituellement supportée en période estivale surtout quand on se trouve dans un site balnéaire, est plutôt redoutée en temps de carême. Si les climatiseurs sont d'un bon secours, ils ne peuvent rien dans les déplacements ou lorsqu'on est dehors. La crainte de la soif et de la déshydratation, sans pouvoir s'offrir le plus petit verre d'eau, est très forte dans ces circonstances. Il faut tenir jusqu'à l'heure du f'tour, ce qui n'est pas évident pour tous. La météo prend une soudaine importance parfaitement justifiée. Pourtant, l'an dernier, en pareil moment, le mois de juillet 2013, avait été plutôt clément comparativement à la normale et en comparaison aussi avec les températures enregistrées durant juillet 2012, comme nous le rappelle le site de l'Office national de la météorologie. C'est surtout durant les derniers dix jours que la hausse des températures a commencé à vraiment se manifester, notamment à l'est du pays avec des pics de 44°c à Guelma et 42°c à El-Tarf, et dans la semaine précédente, mi-juillet, un pic de 49,2°c à Adrar. Si on se base sur les informations de l'an passé, il faut surtout prendre garde aux orages qui avaient entraîné des pertes en vies humaines mais aussi des dégâts importants sur le cheptel et les cultures agricoles. Au plan individuel, il est toujours bon de s'entourer du maximum de précautions en suivant à la lettre les consignes de prudence données par les spécialistes même si très souvent le ton alarmiste qu'ils ont dans les médias ne correspond pas au risque réel. Par contre, les autorités sont tenues de prendre très au sérieux les prévisions et réaliser toutes les opérations qui entrent dans le cadre de la politique de prévention des risques naturels.