Algérie - Revue de Presse

Témouchent : Les autres causes de l'anarchie au port de Bouzedjar


Notre article portant sur la situation d'anarchie qui règne au niveau du port de Bouzedjar a fait réagir toutes les institutions concernées selon les échos qui nous sont parvenus de plusieurs sources crédibles. Mais, de toutes les institutions concernées, il n'y a que le directeur du port qui s'est manifesté pour apporter quelques précisions utiles. Notre interlocuteur, qui réfute l'idée d'une anarchie généralisée, ce que nous n'avons nullement allégué, n'a cependant rien eu à redire par rapport à l'absence de marquage des postes à quai, source d'anarchie en matière d'accostage et d'arrimage des bateaux. Néanmoins, sur la question de l'engorgement du port, M.Trari indique qu'en ce qui concerne les bateaux en stationnement de longue durée et qui n'ont pas pour port d'attache Bouzedjar, il ne peut légalement leur refuser de s'y abriter suite à des avaries en mer d'autant plus qu'ils sont immatriculés sous pavillon algérien et que leurs propriétaires sont identifiés. Pour ce qui est des plaisanciers, il rappelle que c'est le ministre des Travaux publics, alors en visite, qui avait recommandé qu'une place leur soit réservée.Notre interlocuteur ne dément pas que certains d'entre eux s'adonnent à la pêche et qu'ils en écoulent le produit par l'intermédiaire de vendeurs à l'étalage qui le font à la sauvette au niveau du port. Etant donné ces pratiques et l'absence de rayonnement de cette association, il se dit prêt à résilier le contrat de location avec elle pour peu que l'administration annule l'agrément qu'elle lui a accordé. Enfin, pour ce qui est du stationnement des bateaux, la proue face au quai, le directeur du port signale que son institution avait fait réaliser à ses frais une étude pour la réalisation de corps-morts, des sortes de pontons, qui permettent de stabiliser l'accostage des embarcations dans cette position, ce qui ferait également augmenter la capacité d'accueil du port de 185 bateaux à 235. Cette étude a été remise à la DTP en 2008 pour inscription en réalisation mais rien ne s'est fait. C'est dire que le problème soulevé par notre article risque de perdurer d'autant qu'il n'existe pas un règlement intérieur du port qui permette la coordination des actions des institutions ayant des prérogatives en matière de gestion et de fonctionnement du port (police, douane, gardes-côtes, protection civile). Selon M.Trari, une proposition de règlement intérieur a été élaborée par le GIC, un groupement qui coiffe tous les ports de l'EGP, mais elle attend d'être avalisée par une commission interministérielle.
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