Algérie

Témouchent



Témouchent
Parti s'enquérir sur le niveau des habituels désagréments intestinaux qui conduisent nombre de citoyens durant le Ramadhan aux urgences médicales, nous apprenons d'abord qu'il n'en est rien cette année, ce qui n'est pas banal, mais nous découvrons incidemment des UMC ayant agréablement fait peau neuve.Il en avait bien besoin le vénérable hôpital Ahmed Medeghri qui fait figure de parent depuis l'ouverture, il y a une décennie, de l'EH Benzerdjeb, un fleuron du secteur de la santé. Les UMC en question, gagnant en fonctionnalité et en décorum, grâce à d'heureux travaux de réhabilitation et d'aménagement, n'ont plus rien à envier au standing de l'EH Benzerdjeb.A l'entrée et à l'extérieur, une avenante tonnelle en structure légère a été édifiée. Elle ne rappelle aucunement une dépendance hospitalière mais davantage un lieu de convivialité. Elle accueille ceux des personnes qui généralement accompagnent en nombre un malade ou un blessé mais qui ne doivent pas accéder aux urgences pour ne pas gêner le service.L'entrée de la bâtisse, elle, n'est plus ce répulsif lieu des douleurs. Des sièges confortables, des couleurs aux teintes qui n'ont plus rien de revêche, des enduits muraux façonnés selon les règles de l'art et un sol couvert d'un dallage, rehaussent son nouvel état. A l'intérieur, il en est de même sur les 4 500 m2 du service. Le «compacto» antidérapant, importé d'Italie, a la particularité d'être antibactérien. Idem pour les portes remplacées par d'autres en mdf (panneau de fibres à densité moyenne) et couvertes, comme le bas des murs, par une matière antibactérienne.Par ailleurs, la restructuration des espaces a permis de gagner un nouveau bloc opératoire, il est le troisième, ainsi qu'une nouvelle salle de réanimation. Et pour le primitif sujet qui nous a fait se déplacer aux urgences ' Le médecin qui nous reçoit y répond par un RAS. Comment se fait-il ' : «Il est à croire que les gens ont appris à se discipliner en matière d'alimentation en évitant de se goinfrer et particulièrement les sujets à risque. Parmi ces derniers, il y a les diabétiques.Ainsi, ceux qui sont au stade 2 ont admis qu'ils ne peuvent impunément observer le Ramadhan, ce que d'ailleurs les imams leur conseillent. Il faut dire que le travail de sensibilisation qui se fait en leur direction à l'année, ici même au sein de l'hôpital, lors de regroupement, a porté ses fruits. De la sorte, les seuls cas que nous avons enregistrés concernent des céphalées qui apparaissent chez quiconque, naturellement en raison du changement de régime, mais qui se résorbent d'elles-mêmes aussitôt dépassés les premiers jours.Enfin, et surtout, depuis le début du Ramadhan, aucun accident de la circulation entrainant des blessés n'a été enregistré!» Et lorsqu'on conclut, en forme de question, que les UMC chôment, le médecin répond par la négative : «Savez-vous que les patients préfèrent faire des consultations ordinaires après le f'tour plutôt que dans la journée' Bizarre, non'»




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