Algérie

Témoignages



Ils s’appellent Younès, Houria, Fayçal, Djazia. Ils vivaient dans leur innocence quand des barbares, au nom de Dieu, ont décidé de les plonger dans le cauchemar. Combien sont-ils aujourd’hui, au niveau national, mais surtout que fait-on pour leur redonner espoir et leur permettre de rejoindre la lumière comme les enfants de leur âge ?Après chaque catastrophe, il est aisé d’établir un bilan tant pour les pertes humaines que pour les dégâts matériels, mais on ne trouve nulle part le sort réservé aux blessés. Surtout quand la blessure devient trauma. Selon les chiffres rendus publics, les pertes en vies humaines, durant la tragédie nationale, sont de plus de cent mille morts, mais combien de milliers d’autres personnes ont subi un trauma, cicatrice morale indélébile, qui les place en situation de handicap permanent ?
Le rapport, établi par la Forem dont il est à saluer l’initiative, porte sur les traumatismes causés à des enfants de Bentalha et il est édifiant par le travail accompli par les psychologues et les éducateurs, puisque certains ont réussi à surmonter les horreurs vécues. Terrifiant aussi parce que d’autres, anges innocents, risquent de passer de l’autre côté de la barrière tant leur état de santé psychique est alarmant. C’est le cas de Athmane qui, à 14 ans, ne croyait déjà plus à rien. Aujourd’hui, il est en prison pour vol aggravé. Il en sortira dans six mois, mais pour quel avenir ?
Ils s’appellent Younès, Houria, Fayçal, Djazia. Ils vivaient dans leur innocence quand des barbares, au nom de Dieu, ont décidé de les plonger dans le cauchemar. Combien sont-ils aujourd’hui, au niveau national, mais surtout que fait-on pour leur redonner espoir et leur permettre de rejoindre la lumière comme les enfants de leur âge ?
Leurs dessins sont autant d’accusations qui persistent à nous culpabiliser et autant de témoignages sur des horreurs qu’aucun texte, fut-il officiel, ne pourra effacer de la chair de ces enfants, aujourd’hui adolescents.


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