Algérie

Témoignage d'un ancien appelé du contingent



La France a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquelselle n'a apporté "aucune attention" à leursort de descendants des irradiés de Béryl, aaffirmé hier Louis Bulidon, un ancien appeléde contingent témoin des essais nucléairesfrançais dansle sud algérien.La France a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquelselle n'a apporté "aucune attention" à leursort de descendants des irradiés de Béryl, aaffirmé hier Louis Bulidon, un ancien appeléde contingent témoin des essais nucléairesfrançais dansle sud algérien.
Le 1er mai 1962, la France a réalisé sonsecond essai nucléaire souterrain à In Ecket,au nord de Tamanrasset ayant pour codeBéryl, rappelle-t-on, auquel a assisté LouisBulidon, auteur en 2011 de l'ouvrage del'ouvrage Les irradiés de Béryl: l'essainucléaire français non contrôlé. "L'essaiBéryl par la propagation accidentelle de sonnuage radioactif a durablement irradié lespopulations Sahariennes, au premier rangdesquelles les Touaregs du Hoggar maisaussi les populations locales des oasis du Sud algérien, du Mali, du Niger et à l'estjusqu'auTchad", a-t-il affirmé, soulignant que les enfants et les petits-enfants de ces populations "portent dans leurs gènes les séquelles de cette contamination radioactivecomme tentent à le démontrer les études scientifiques récentes en France et enAngleterre".
Pour lui,après les accords d'Evian sur l'indépendance de l'Algérie, la France a "totalement" abandonné les victimes de son programme nucléaire à leur sort d'irradiés "vivant sur des sols durablement radioactifs comme ont pu le démontrer les prélèvements sur la végétation que nous avons effectué mes camarades et moi à l'époque après Béryl en nous déplaçant jusqu'auxfrontières du territoire algérien".
"La France a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquels nousavons apporté aucune attention sur leur sort de descendants des irradiés de béryl. Comment oublier que nous avons ignorétotalement dans le passé la situation sanitairede leurs parentsexposés aux retombées de Béryl", a-t-il écrit dans son blog, appelant le président Emmanuel Macron à assumer "cet héritage". L'ouvrage de Louis Bulidon (83 ans), un ingénieur chimiste affecté en décembre 1961 au Service technique des Armées arme atomique, dans une base militaire dans le Hoggar, se veut un témoignage pour faire toute la lumière sur l'accident del'essai nucléaire Béryl.
La France a réalisé plusieurs essais nucléaires dans le Sud algérien, notamment à Reggane et à Tamanrasset. Une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique(AIEA) a inspecté en 1999 les champs de tirs, demandant la fermeture de quatre zones interdites d'accès. Le dossier des conséquences desessais nucléaires française et de l'indemnisation des victimes se trouve actuellement sur la table de négociations
Le 1er mai 1962, la France a réalisé sonsecond essai nucléaire souterrain à In Ecket,au nord de Tamanrasset ayant pour codeBéryl, rappelle-t-on, auquel a assisté LouisBulidon, auteur en 2011 de l'ouvrage del'ouvrage Les irradiés de Béryl: l'essainucléaire français non contrôlé. "L'essaiBéryl par la propagation accidentelle de sonnuage radioactif a durablement irradié lespopulations Sahariennes, au premier rangdesquelles les Touaregs du Hoggar maisaussi les populations locales des oasis du Sud algérien, du Mali, du Niger et à l'estjusqu'auTchad", a-t-il affirmé, soulignant que les enfants et les petits-enfants de ces populations "portent dans leurs gènes les séquelles de cette contamination radioactivecomme tentent à le démontrer les études scientifiques récentes en France et enAngleterre".
Pour lui,après les accords d'Evian sur l'indépendance de l'Algérie, la France a "totalement" abandonné les victimes de son programme nucléaire à leur sort d'irradiés "vivant sur des sols durablement radioactifs comme ont pu le démontrer les prélèvements sur la végétation que nous avons effectué mes camarades et moi à l'époque après Béryl en nous déplaçant jusqu'auxfrontières du territoire algérien".
"La France a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquels nousavons apporté aucune attention sur leur sort de descendants des irradiés de béryl. Comment oublier que nous avons ignorétotalement dans le passé la situation sanitairede leurs parentsexposés aux retombées de Béryl", a-t-il écrit dans son blog, appelant le président Emmanuel Macron à assumer "cet héritage". L'ouvrage de Louis Bulidon (83 ans), un ingénieur chimiste affecté en décembre 1961 au Service technique des Armées arme atomique, dans une base militaire dans le Hoggar, se veut un témoignage pour faire toute la lumière sur l'accident del'essai nucléaire Béryl.
La France a réalisé plusieurs essais nucléaires dans le Sud algérien, notamment à Reggane et à Tamanrasset. Une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique(AIEA) a inspecté en 1999 les champs de tirs, demandant la fermeture de quatre zones interdites d'accès. Le dossier des conséquences desessais nucléaires française et de l'indemnisation des victimes se trouve actuellement sur la table de négociations


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