Algérie

Temmar : «C'est au gouvernement d'apprécier l'opportunité des placements»



Temmar : «C'est au gouvernement d'apprécier l'opportunité des placements»
Le débat sur la gestion des réserves de change est de retour à la faveur des dernières déclarations du ministre des Finances, Karim Djoudi, sur le renflouement du Fonds monétaire international (FMI) par l'Algérie. Ayant été sollicité à ce sujet la semaine dernière en marge des réunions annuelles du printemps de la Banque mondiale (BM) et du FMI à Washington, la demande du Fonds est soumise à étude. L'Algérie a en effet besoin d'avoir plus d'éléments d'informations sur ce dossier sensible, comme de savoir si cette opération serait réalisée à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement proposé.Tout indique donc aujourd'hui, après une autre sortie d'un représentant du gouvernement, que ce dernier compte examiner toutes les pistes pour savoir quelle forme propose le FMI pour cette opération de renforcement de ses capacités de financement. C'est Hamid Temmar, ministre de la Prospective et des Statistiques qui a évoqué ce dossier jeudi dernier en marge d'une conférence sur les économies émergentes à l'Institut national des statistiques et de la planification (Insp) «Le gouvernement va examiner la demande du Fonds monétaire international. Tout dépendra de l'opportunité pour l'Algérie de participer au renflouement du FMI», a déclaré le ministre en marge de cette rencontre. Et de poursuivre : «C'est au gouvernement d'apprécier l'opportunité de ces placements.» Dans ce sillage, M. Temmar relève que la demande du FMI traduit le revirement de la situation en faveur de l'Algérie, qui est passée d'emprunteur du FMI, dans les années 1990, à un net préteur dans les années 2000. La réponse de l'Algérie aux sollicitations du FMI sera connue en octobre prochain. Le ministre des Finances avait en effet indiqué dimanche dernier, que l'Algérie répondrait avant la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, prévue en octobre 2012 à Tokyo. Pour rappel, en janvier dernier, le FMI avait annoncé être à la recherche de sommes nécessaires pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables. Le G20 s'était engagé la semaine dernière à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. Le Japon, deuxième actionnaire du FMI derrière les Etats-Unis, pourrait apporter à lui seul 60 milliards de dollars. En cas d'acceptation de la demande, combien apportera l'Algérie, dont les réserves prévues fin 2012 sont de 205 milliards de dollars. Et sous quelle forme '
S. I.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)