Algérie

Temmar à Bejaia



La stratégie économique en débat C’est devant un auditorium plein à craquer que Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, s’est longuement exprimé hier, à Bejaia, sur la stratégie économique endogène et durable de la nation, mettant en exergue les réformes qui «doivent être accélérées», a-t-il indiqué. M. Temmar, qui a animé une conférence-débat à l’université Abderrahamane Mira autour de la stratégie économique de la nation, basera son exposé sur deux périodes: celle allant de 1994 à 2004 et consacrée pour l’essentiel à la résorption du désordre et à la stabilité sociale et macroéconomique et celle de 2005 à nos jours où il a été question de la relance économique par la mise en place d’une économie émergente à travers la transformation du système. En d’autres termes, il y eu d’abord le traitement politique et légal de la situation, puis est venu le traitement économique par la politique de solidarité et de lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme (le PSRE). «Le traitement institutionnel était une étape consacrée à la stabilité économique par la création des équilibres macroéconomiques et les équilibres réels», signalera-t-il avant de donner des chiffres pour appuyer sa thèse, à l’image de la dette extérieure «qui est passée de 22,6 milliards de dollars à seulement 4,2 milliards actuellement». M. Temmar poursuivra son exposé en insistant sur le cadre de référence de la stratégie économique de la nation, tout comme il développera dans le détail le contenu de la stratégie basée pour l’essentiel sur la transformation du système, la relance de la production et une projection sectorielle. Tout ceci sur des supports résumés en une administration économique, des infrastructures et les ressources humaines. Au cours de son intervention, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements parlera, en outre, beaucoup de la privatisation, annonçant pas moins de «417 opérations réalisées à ce jour générant des rentrées de 125 milliards de dinars pour le Trésor public» et ajoutant que «36.000 emplois ont été maintenus et 18.000 autres créés». «C’est aussi, dira-t-il, 140 milliards de dinars qui ont été consacrés aux infrastructures de base». Ali Karimou


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