Algérie

Téléphonie mobile


La 3e génération arrive La technologie de téléphonie mobile numérique de troisième génération, UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) qui succède aux technologies 2G (GSM), va incessamment faire son entrée en Algérie. C’est ce qu’a annoncé jeudi le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, qui a déclaré que des licences seront délivrées en 2007 pour l’exploitation et la commercialisation de la troisième génération de téléphonie mobile (3G), technologies utilisant des bandes de fréquences plus larges et recourant à un protocole de transfert des données par «paquets». Selon M. Haïchour, qui s’exprimait en marge d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’APN, son ministère est actuellement en phase d’élaboration du cahier des charges pour l’ouverture de ce marché devant permettre aux futurs clients, grâce à la vitesse accrue de transmission de données, de recevoir des contenus multimédia tels que les images, les sons et la vidéo sur leurs téléphones mobiles, le tout, dans des temps relativement courts. Autrement dit, c’est l’une des trois normes de mobiles qui permettra à la fois la téléphonie mobile (commutation de circuits) et le transport de données avec un débit théorique jusqu’à 2 MBits/s (commutation de paquets). Il devient ainsi possible, grâce à cette évolution de la norme GSM nécessitant évidemment l’attribution de nouvelles fréquences, de faire passer de la voix et de la vidéo. La technologie de téléphonie mobile numérique de troisième génération, UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) qui succède aux technologies 2G (GSM), va incessamment faire son entrée en Algérie. Interrogé par ailleurs sur la possibilité d’ouverture du marché national de la téléphonie mobile à un opérateur supplémentaire, le ministre a rétorqué que «rien n’a été décidé», en mettant toutefois en exergue «le bond extraordinaire de la téléphonie mobile en moins de trois ans», atteignant aujourd’hui 19 millions d’abonnés. Cela place même l’Algérie «en bonne position par rapport aux pays du Maghreb» dira M. Haïchour qui a estimé l’avancée à «600%». Interrogé aussi sur l’opération Ousratic (un ordinateur pour chaque foyer) qui n’a pas connu le rythme espéré, le ministre annoncera le lancement en 2007 d’une campagne visant à «booster» le projet. Cette campagne visera, selon M. Haïchour, à faire prendre conscience aux familles algériennes que l’opération Ousratic, estimée à 400 milliards de dinars, n’est pas subventionnée par l’Etat et que, par conséquent, «elle nécessite le concours de tout un chacun». Toujours est-il, le ministre reconnaîtra que la timide évolution de l’opération s’explique par la «prudence» des banques qui «ne jouent par parfaitement le jeu». C’est en ce sens qu’il espérera voir s’impliquer les œuvres sociales des entreprises. Enfin, le ministre tiendra à rappeler que 200 milliards de centimes ont été mis sur le tapis pour équiper les établissements scolaires d’ordinateurs et de connections à l’Internet.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)