Algérie

Télégramme


Gaffe diplomatique
Le Vietnam accueille un responsable chinois avec un drapeau erroné
Le Vietnam a gaffé cette semaine en recevant le vice-président chinois Xi Jinping, considéré comme le futur numéro Un à Pékin, avec des drapeaux chinois sur lesquels figurait une étoile de trop. Cette visite visait à réchauffer les relations entre les deux voisins après un pic de tension cette année autour d'une querelle territoriale maritime. Mercredi cependant, M. Xi a été accueilli avec des drapeaux à six étoiles, alors que l'emblème officiel de la République populaire de Chine n'en comporte que cinq, une grande entourée de quatre petites. La Chine a minimisé l'incident hier. La partie vietnamienne a fourni des explications à l'ambassade de Chine au Vietnam et indiqué qu'il s'agissait d'une erreur technique, a indiqué Liu Weimin, le porte-parole des Affaires étrangères. Les médias officiels de part et d'autre n'ont de leur côté pas relevé. Mais les sites internet vietnamiens en exil ont multiplié les commentaires.
Brésil
Naissance d'un bébé à deux têtes
Un bébé à deux têtes sur un seul corps est né cette semaine au Brésil où les médecins ont déclaré, avant-hier, qu'ils pensaient qu'il s'agissait d'une forme réduite et très rare de siamois. Né lundi à l'hôpital Santa Casa de Misericordia de Belem, une ville du nord du Brésil, le bébé a reçu les prénoms de baptême de Jesus et Emanuel, à l'approche des fêtes de Noël. Les deux cerveaux fonctionnent de façon distincte mais partagent un corps qui ne dispose que d'un exemplaire de chaque autre organe vital, hormis la colonne vertébrale. Le phénomène est dû à des retards dans la division cellulaire pendant la grossesse, a expliqué l'hôpital dans un communiqué. Les médecins excluent toute intervention chirurgicale et le bébé se trouve dans un état stable. Il est important de comprendre qu'il s'agit de deux bébés et non d'un bébé à deux têtes, a déclaré la directrice adjointe de l'hôpital, Dr Neila Dahas. Toute une série d'examens ont été effectués et montrent qu'il y a bien deux cerveaux et deux colonnes vertébrales différents, mais que les autres organes sont uniques, a-t-elle expliqué. La responsable a ajouté qu'il était impossible, pour des raisons physiologiques et éthiques, de prendre une décision sur une intervention chirurgicale.
Watt d'Or 2012
Six projets énergétiques récompensés
Six projets ont reçu, avant-hier, un des "Watt d'Or" attribués pour la sixième fois par l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). Ils sont récompensés pour leur contribution en faveur d'une exploitation durable de l'énergie. Cinquante-deux dossiers avaient été remis au jury. Dans la section "technologies énergétiques", un cordon lumineux à lampes LED pour la rade de Genève est primé. L'éclairage de la rade est l'emblème nocturne de la cité de Calvin depuis un siècle. Or, cette installation semblait condamnée par l'interdiction définitive des ampoules à incandescence à l'horizon 2012. Dans la catégorie "société" figure la ville de Saint-Gall: grâce à des rénovations et de normes ultramodernes dans le secteur du bâtiment, les besoins en énergie pour chauffer les immeubles et l'eau devraient diminuer de moitié d'ici 2050. Une centrale géothermique, dont la construction est prévue dès cette année, constitue un des fleurons du projet.
Corée du Nord
Les Sud-Coréens autorisés à présenter leurs condoléances
La Corée du Nord a dit, hier, qu'elle laisserait entrer sur son territoire les délégations sud-coréennes voulant présenter leurs condoléances pour le décès du dirigeant communiste Kim Jong-Il. En temps normal, il est impossible pour les Sud-Coréens de se rendre au Nord, sauf autorisation donnée par les autorités des deux pays. "De nombreuses personnes en Corée du Sud demandent à venir pour présenter leurs condoléances", a dit le gouvernement nord-coréen sur son site internet. La Corée du Nord avait annoncé jusqu'à présent qu'elle n'accepterait aucune délégation étrangère chez elle pendant la période de deuil de 13 jours décrétée pour le décès de son dirigeant. Elle n'avait toutefois donné aucune précision à propos des Sud-Coréens, qui ne sont pas considérés comme des "étrangers". "La sécurité et le confort de tous les visiteurs sud-coréens pendant leur visite seront garantis. Il s'agit d'un signe de courtoisie et de respect envers le coeur chaleureux des Sud-Coréens qui souhaitent partager le chagrin de notre deuil national", a précisé le gouvernement nord-coréen.
Ukraine
La justice confirme la peine contre Ioulia Timochenko
Une cour d'appel ukrainienne a confirmé, hier, la condamnation de l'ancienne Premier ministre Ioulia Timochenko à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Mme Timochenko avait été condamnée lors d'un procès qualifié de politique par l'Occident. "La cour a confirmé le premier verdict", a indiqué une porte-parole de la cour. Ioulia Timochenko et ses avocats avaient annoncé la veille qu'ils boycotteraient son procès en appel qualifié de "cirque avec des clowns portant des robes de juge". L'ex-Premier ministre a été incarcérée en octobre dernier pour abus de pouvoir à propos d'un contrat gazier passé avec la Russie, mais l'Union européenne estime qu'elle a été condamnée avant tout pour des raisons politiques. Mme Timochenko elle-même se dit victime d'un "lynchage" de la part du président Viktor Ianoukovitch, qui l'a battue au second tour de la présidentielle en février 2010. Souffrante du dos, selon ses proches et sa famille, elle a saisi la Cour européenne des droits de l'homme. Cette dernière a indiqué qu'elle se pencherait rapidement sur la question.
Indonésie
Elle retrouve sa famille sept ans après le tsunami
Une adolescente indonésienne qui avait été séparée de sa famille lors du tsunami de décembre 2004 a retrouvé ses parents qui la croyaient morte, ont-ils raconté hier. Elle a vécu tout ce temps dans la rue. Âgée aujourd'hui de 14 ans, l'enfant a raconté avoir été libérée par une femme qui l'avait prise sous sa protection après le passage du tsunami, avant de la contraindre à mendier pendant toutes ces années dans les rues de Meulaboh, dans la province d'Aceh. La jeune fille s'est présentée dans un café de la ville, en demandant de l'aide pour retourner dans son village, où un chauffeur de taxi l'a conduite mercredi dernier, a expliqué son père, âgée de 42 ans. "Les marques de naissance sur son ventre, un grain de beauté et une cicatrice sur son visage prouvent que cette petite fille est la mienne", s'est réjouie sa mère, âgée de 35 ans. "Je ne peux pas vous dire à quel point je suis heureuse", a-t-elle dit.
Tchèque
Les funérailles de Vaclav Havel à Prague en présence de nombreux dirigeants du monde
Les funérailles de Vaclav Havel, ancien président et dramaturge tchèque, réunissent, hier, à Prague de nombreux dirigeants du monde, venus se joindre aux Tchèques dans leur dernier hommage au héros de la "Révolution de velours" anticommuniste de 1989, décédé dimanche dernier à l'âge de 75 ans, dans sa maison de campagne à 150 km de Prague. Un millier d'invités devaient assister à la cérémonie d'adieu incluant une messe de requiem en la cathédrale Saint-Guy au Château de Prague. Au même moment, une minute de silence était observée à travers tout le pays et vingt-et-un coups de canon étaient tirés. La messe de requiem était concélébrée par l'archevêque de Prague Dominik Duka et l'evêque auxiliaire de Prague Vaclav Maly, tous deux anciens prisonniers politiques du l'ancien régime communiste qui s'est effondré avec la "Révolution de velours" pilotée par Vaclav Havel en novembre-décembre 1989. Le successeur de Vaclav Havel au poste de président tchèque, Vaclav Klaus, le chef de la diplomatie Karel Schwarzenberg ainsi que Mme Albright, amie personnelle d'Havel, ont prononcé des discours, après la messe de requiem.
Memogate au Pakistan
L'armée dément fermement les rumeurs de coup d'Etat militaire
Le chef d'état-major de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Kayani, a fermement démenti, hier, dans un communiqué, les rumeurs évoquant un coup d'Etat militaire imminent. La veille, le Premier ministre Yousuf Raza Gilani avait dénoncé les "complots" visant à faire chuter son gouvernement, mis en difficulté par une affaire de mémo diplomatique présumé envoyé aux Etats-Unis, et haussé le ton vis-à-vis de l'armée, qu'il a sommée de rester subordonnée au gouvernement. Interrogé lors d'une visite à ses troupes dans le nord-ouest du pays, le général Kayani, considéré comme l'homme le plus puissant du pays, a "répété que l'armée pakistanaise continuait de soutenir le processus démocratique dans le pays" et était "pleinement consciente de ses obligations et responsabilités", indique le communiqué diffusé par ses services. "Il a fermement démenti les spéculations évoquant un coup d'Etat militaire, qu'il a jugées fausses et instrumentalisées pour détourner l'attention des vrais sujets" qui concernent le pays, ajoute-t-il.
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