Algérie

Télégramme



Philippines
Des fosses communes pour les victimes de la tempête Washi
Les Philippines s'apprêtaient, hier, à inhumer dans des fosses communes les victimes de la tempête Washi qui a fait environ 700 morts ou disparus et des dizaines de milliers de sans-abri dans les régions parmi les plus pauvres du pays, dans le sud de l'archipel. Washi, qui a frappé les côtes philippines à partir de vendredi soir, a provoqué la mort de 713 personnes, selon un bilan de la Croix-Rouge. La plupart des décès se sont produits dans les ports de Cagayan de Oro et d'Iligan sur l'île de Mindanao, une des régions les plus pauvres des Philippines, théâtre de rébellions séparatistes, et la plus durement touchée par la tempête. De nombreuses victimes étaient des habitants de bidonvilles situés sur la côte, surpris dans leur sommeil et emportés par les vagues. Des villages entiers ont été balayés par les inondations, des routes et des ponts ont été détruits, jetant en pleine nuit quelque 47 000 personnes à la rue, sans vêtements ni nourriture, pour lesquelles le gouvernement et la Croix-Rouge ont lancé des appels à la solidarité. Les inhumations doivent commencer aujourd'hui. Auparavant, des échantillons d'ADN doivent être prélevés et des photos prises de personnes dont le corps n'a pas été réclamé par des proches, afin de pouvoir les identifier ultérieurement. Le président Benigno Aquino doit se rendre aujourd'hui dans la zone sinistrée.
Naufrage en Russie
Poursuite des recherches mais presque plus d'espoir
Les recherches se poursuivaient, hier, après le naufrage la veille d'une plate-forme pétrolière dans les eaux glacées de la mer d'Okhotsk, mais l'espoir de retrouver des survivants était infime alors que 14 marins seulement ont été sauvés sur les 67 personnes qui se trouvaient à bord. Cet accident vient s'ajouter à une série de catastrophes cette année en Russie, notamment le naufrage en juillet d'un navire de croisière qui a fait une centaine de morts et plusieurs accidents d'avions meurtriers, tragédies généralement dues à la vétusté du matériel ou au manque de respect des règles de sécurité. Selon l'antenne régionale du ministère des Situations d'urgence, les membres d'équipage avaient reçu l'ordre d'enfiler leur combinaison de survie et attendaient d'être hélitreuillés, lorsque la plate-forme a chaviré. Un mince espoir était apparu, hier, après l'annonce par le directeur de la société en charge de la plate-forme, Iouri Melikhov, du repérage d'une embarcation avec 15 personnes à bord, sans qu'on puisse établir si elles étaient mortes ou vivantes. Mais quelques heures plus tard, le porte-parole de la société, Andreï Bobrov, est revenu sur ces propos, estimant qu'ils avaient été mal interprétés.
Réfugiés en Indonésie
Reprise des recherches, 13 personnes retrouvées vivantes
Treize personnes ont été retrouvées vivantes par les sauveteurs indonésiens, hier, à 100 kilomètres du naufrage d'un chalutier surchargé, faisant renaître l'espoir de découvrir d'autres survivants parmi les 200 réfugiés portés disparus au large de l'île de Java. Treize personnes ont été retrouvées vivantes mais très faibles, à bord d'un canot dérivant au large de l'île de Nusa Paronong par les sauveteurs qui les ont ramenées à terre, a déclaré un responsable des secours Kelik Purwanto. Nous essayons encore de nous assurer s'il s'agit bien de victimes du naufrage du bateau de réfugiés qui était en route vers l'Australie, a-t-il précisé. Affrété par des passeurs auxquels les migrants avaient versé entre 2 500 et 5 000 dollars US (1 900 et 3 800 euros) par personne pour leur voyage vers l'Australie, le vieux bateau, d'une capacité de 100 passagers mais qui en transportait 250 selon les rescapés, a fait naufrage à 40 miles nautiques du rivage. Les secours avaient récupéré avant-hier, au lendemain du naufrage, 33 passagers (30 hommes, une femme et deux enfants) malgré de forts courants et des vagues hautes de cinq mètres.
Pakistan
Un homme tranche le nez et les lèvres de son épouse
Un homme a tranché le nez et les lèvres de son épouse âgée de 17 ans dans le sud du Pakistan parce qu'il lui reprochait de consacrer davantage de temps à ses parents qu'à lui. Ce cas de mutilations, qui n'est pas isolé, illustre à nouveau le niveau des violences domestiques subies par les femmes en République Islamique du Pakistan deux ans après qu'un projet de loi visant à les réprimer plus durement eut été abandonné devant le Sénat en raison de l'opposition des partis religieux. Samedi, dans le village isolé de Karkana, un homme de 22 ans a tranché le nez et les lèvres de son épouse Salma Bibi, avant de s'enfuir, a déclaré Nadir Khan, un responsable de l'administration du district Musa Khel, dans la province du Baloutchistan, où est survenu le drame. Les violences domestiques visant les femmes sont un problème grave et endémique au Pakistan, a commenté, hier, Ali Dayan Hasan, la directrice de Human Rights Watch pour le Pakistan à propos de ce nouveau drame conjugal.
Rwanda-CPI
Rejet de la demande de suspendre la libération de Mbarushimana
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté, hier, la demande du procureur de suspendre l'ordonnance de remise en liberté du haut dirigeant des rebelles hutu rwandais Callixte Mbarushimana, contre lequel elle avait déjà refusé de confirmer les charges de l'accusation. La chambre préliminaire (...) rejette la requête de l'accusation, a indiqué la CPI dans une décision publiée sur internet, rappelant avoir refusé vendredi de confirmer les charges de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans les Kivus, en République démocratique du Congo, en 2009 pesant contre M. Mbarushimana. La CPI avait alors ordonné sa libération et le procureur Luis Moreno-Ocampo avait immédiatement demandé à la chambre préliminaire la suspension de l'ordonnance de remise en liberté, avançant le risque que la libération de M. Mbarushimana puisse entraver l'enquête, et annoncé son intention d'interjeter appel de la décision de ne pas confirmer les charges.
RDC
Tshisekedi lance un "mandat d'arrêt" contre Joseph Kabila
Le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, qui s'est autoproclamé président de la République démocratique du Congo (RDC), a lancé, avant-hier, un "mandat d'arrêt" contre le président réélu du pays Joseph Kabila. "Je demande à tous les Congolais de m'amener ici Joseph Kabila vivant pour qu'il soit jugé, celui qui le fairt aura une grande récompense", a déclaré M. Tshisekedi. Pour lui, "les départements ministériels seront désormais dirigés par les secrétaires généraux, les gouverneurs de 11 provinces sont remplacés par les directeurs généraux et aucun gouverneur ne doit quitter le pays jusqu'à la remise et reprise". M. Tshisekedi a ensuite indiqué qu'il va prêter serment devant le peuple vendredi prochain au stade de Martyrs de Kinshasa.
Lutte contre le terrorisme
et les crimes organisés Les militaires de 16 pays réunis à Bamako
Le Mali a abrité une semaine de formation organisée à l'intention des participants venus de 16 pays, en prélude à l'exercice militaire dénommé flintlock 2012. Ladite formation visait à renforcer les capacités individuelle et collective et à créer un environnement favorable à toutes les opérations militaires sur le terrain. Elle s'inscrit dans le cadre de la conférence finale de planification prévue au Mali du 27 février au 18 mars 2012 et va concerner les localités de Kati, Gao, Tessalit, Ménaka, Tombouctou et Kidal. De l'avis du colonel Ibrahim Fané, chef de l'opération militaire à l'état-major général des armées du Mali, le flintlock 2012 est un exercice multinational codirigé par le Mali et les Etats-Unis, qui aura pour but de renforcer l'inter-vulnérabilité entre les armées partenaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les crimes organisés. A l'issue de cette formation qui a regroupé 16 pays (huit d'Afrique et huit de l'occident), plusieurs propositions concrètes ont été formulées.
Accord Hamas - Israël
550 Palestiniens relâchés
Israël a relâché un deuxième groupe de Palestiniens, qui comprend 550 personnes, dans le cadre de l'accord d'échange des prisonniers avec le Hamas. Les Palestiniens libérés sont arrivés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, selon des témoins. A Ramallah, ville de la Cisjordanie, les ex-prisonniers, arrivés à bord des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont été accueillis par des centaines de parents. Deux mois auparavant, Israël avait libéré 477 Palestiniens conformément à cet accord conclu sous les auspices de l'Egypte, qui a permis la libération par les militants du Hamas du soldat israélien Gilad Shalit, enlevé il y a cinq ans. La plupart des détenus libérés appartiennent au Fatah, mouvement du président de l'Autorité nationale palestinienne (ANP), Mahmoud Abbas, qui sont considérés moins dangereux par rapport aux membres du Hamas. D'autres personnes libérées se sont rendues à Gaza et à Jerusalem-Est. Deux Jordaniens figurent parmi les libérés.


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