Algérie

Télégramme


Inde
La police déjoue un projet d'attentat à Delhi
Le ministre indien de l'Intérieur a affirmé, hier, que la police avait déjoué un attentat planifié à New Delhi par des membres présumés de l'organisation islamiste basée au Pakistan, Laskar-e-Taïba (LeT), arrêtés dans la capitale fédérale en possession d'explosifs. La police avait annoncé plus tôt dans la journée avoir arrêté deux hommes munis d'explosifs près de la principale gare ferroviaire de New Delhi. Le ministre de l'Intérieur, P. Chidambaram, a déclaré à la presse que les deux hommes avaient été arrêtés grâce à des informations transmises par les services de renseignement et au travail de la police dans trois Etats indiens. Ils projetaient de faire exploser une bombe, ou plus d'une bombe, dans un lieu bondé à New Delhi, a dit le ministre, citant des rapports préliminaires de l'enquête de police. Ces hommes comparaîtront devant un tribunal local, a-t-il ajouté sans révéler leur lieu de détention. New Delhi a déjà été la cible de multiples attentats, dont de nombreux non élucidés. Ce mois-ci, un attentat à la voiture piégée visant le personnel de l'ambassade d'Israël a grièvement blessé une diplomate.
Rappel d'ambassadeurs
Le Bélarus accuse l'UE d'attiser les tensions
Le Bélarus a accusé, hier, l'Union européenne d'avoir choisi la voie de l'escalade des tensions avec Minsk en réagissant à la décision de Bruxelles de rappeler tous les ambassadeurs de l'UE à Minsk. La réaction nerveuse de l'Union européenne (...) témoigne d'une chose: Bruxelles a choisi la voie de l'escalade des tensions, a déclaré le porte-parole de la diplomatie bélarusse, Andreï Savinykh. C'est une voie qui mène à l'impasse. Bruxelles et les autres capitales européennes ne doivent pas oublier que la politique d'intimidation ne marche pas à l'encontre du Bélarus, a-t-il poursuivi. Il est impossible de normaliser les relations en utilisant des mesures de force unilatérales, a encore dit le porte-parole. L'Union européenne a décidé, avant-hier soir, de rappeler pour consultations ses ambassadeurs au Bélarus, réagissant à la décision de Minsk qui a invité le chef de la mission de l'UE au Bélarus et l'ambassadeur de Pologne à rejoindre leurs capitales pour consultations. Le ton est brutalement monté entre l'UE et le Bélarus après de nouvelles sanctions à l'encontre de magistrats et policiers bélarusses responsables de répressions contre l'opposition. Le Bélarus est la cible de sanctions occidentales en raison des arrestations d'opposants qui se sont multipliées depuis la réélection d'Alexandre Loukachenko à la présidence en 2010 avec plus de 80% des voix, à l'issue d'un scrutin marqué par d'importantes irrégularités, selon les observateurs.
Iran
Le gouvernement confirme accepter l'or, les monnaies locales ou le troc contre son pétrole
L'Iran, soumis à un embargo bancaire occidental qui gêne ses transactions en devises fortes, accepte désormais l'or, les monnaies locales ou même le troc en échange de son pétrole, selon des responsables iraniens cités, hier, par les médias. Dans ses échanges commerciaux avec les autres pays, l'Iran ne travaille pas seulement en dollars, chaque pays peut payer avec sa propre devise ou avec de l'or, a déclaré le président de la Banque centrale iranienne Mahmoud Bahmani. En paiement de ses exportations, l'Iran reçoit aussi de la Chine ou de l'Inde des produits à la place des devises, et cela ne pose pas de problème, a-t-il ajouté. L'Iran, deuxième exportateur de l'Opep, tire 80% de ses ressources en devises de la vente de pétrole ou de produits pétroliers, dont le dollar est généralement la monnaie de référence. L'Iran a indiqué depuis plusieurs mois être prêt à accepter de l'or en paiement de son pétrole. Il a également de plus en plus recours à des formes de troc, direct ou indirect, avec certains de ses principaux clients asiatiques comme la Chine, le Japon ou la Corée du Sud.
L'épidémie de grippe poursuit sa progression
3 millions de personnes touchées en France métropolitaine
Malgré les vacances scolaires et la fermeture des écoles dans les deux tiers de l'hexagone, l'épidémie de grippe poursuit sa progression en France métropolitaine, avec un peu plus de 3 millions de personnes déjà touchées, selon le réseau de surveillance des Grog. L'épidémie pourrait atteindre son pic cette semaine, prévoit de son côté le réseau Sentinelles de l'Inserm. Actuellement, chez les patients consultant un médecin généraliste ou un pédiatre pour une infection respiratoire aiguë d'allure grippale, 60% sont des vrais cas de grippe, majoritairement de sous-type A(H3N2), a précisé mercredi le réseau des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe) dans son bulletin hebdomadaire. La semaine dernière, l'incidence des cas de syndromes grippaux par les généralistes en France métropolitaine a été estimée à 565 cas pour 100 000 habitants (soit 359 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (147 cas pour 100 000 habitants), a indiqué le réseau Sentinelles.
Irak
Huit morts dans plusieurs attentats à la bombe
Huit personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées, hier, par l'explosion de plusieurs bombes à Bagdad et dans le nord du pays, ont indiqué des sources de sécurité et médicales. A Bagdad, une voiture piégée a explosé vers 07H30 (04H30 GMT) dans le quartier d'Al-Amine. Elle a fait trois morts et au moins neuf blessés, selon un responsable du ministère de l'Intérieur et des sources hospitalières. Une autre voiture piégée a explosé une heure plus tard à Touz Khourmatou (175 km au nord de Bagdad) au moment où passait une patrouille de militaires et de policiers, selon le lieutenant-colonel Jassim al-Bayati de la police locale et le docteur Hidayet Mustafa de l'hôpital municipal. Quatre personnes ont été tuées: un lieutenant-colonel de l'armée, deux policiers et un soldat, et quatre autres ont été blessées, ont-ils indiqué. La violence en Irak a nettement baissé par rapport au pic des années 2006 et 2007, mais les attaques restent fréquentes. Une vague d'attentats revendiquée par al-Qaïda a fait au moins 42 morts dans le pays, jeudi dernier.
Al-Qaïda
Seïf al-Adel arrêté à l'aéroport du Caire
Un cadre d'Al-Qaïda, Seïf al-Adel, qui aurait brièvement repris la direction du réseau après la mort d'Oussama Ben Laden, a été arrêté, hier, à l'aéroport du Caire, selon des responsables au sein des services de sécurité égyptiens et la télévision d'Etat. Ces responsables n'ont pas précisé pourquoi l'Egyptien, longtemps considéré comme le numéro trois d'Al-Qaïda, et qui se trouve sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, a pris l'avion pour Le Caire. Selon un responsable aéroportuaire, il est arrivé du Pakistan via Dubaï, sur un vol d'Emirates Airline. Saif al-Adel, ancien membre du jihad islamique égyptien, est âgé d'environ 50 ans et serait le chef de la branche militaire d'Al-Qaïda. Il se serait réfugié en Iran après l'invasion américaine de l'Afghanistan, d'après différents médias. Aussi connu sous le nom de Muhamad Ibrahim Makkawi, il est inculpé pour sa participation présumée aux attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es Salaam en 1998 et une récompense de cinq millions de dollars est offerte pour son arrestation.
Homs
L'armée syrienne a lancé un assaut terrestre sur Baba Amr
L'armée syrienne a lancé depuis mardi soir un assaut terrestre contre le quartier rebelle de Baba Amr à Homs (centre), pilonné depuis plus de trois semaines, a affirmé, hier, une source de sécurité à Damas. Le secteur est sous contrôle. L'armée a déjà procédé à un nettoyage bloc par bloc, maison par maison, et maintenant les soldats fouillent chaque cave et tunnel à la recherche d'armes et de terroristes, a indiqué cette source précisant qu'il reste encore quelques poches à réduire. Pour sa part, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état de combats dans le périmètre de Baba Amr entre l'armée régulière et des groupes de déserteurs pour empêcher l'assaut du quartier alors que des explosions et des tirs étaient entendus dans d'autres quartiers de la ville soumise à d'intenses bombardements depuis le 4 février.
Russie
Poutine accuse l'opposition de ne pas respecter la démocratie
Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a accusé, hier, l'opposition de ne pas respecter la démocratie en cherchant à priver de légitimité la présidentielle du 4 mars à laquelle il est candidat, et a souligné que celle-ci devait se soumettre à la volonté de la majorité. Les gens qui parlent de la nécessité de renforcer les institutions démocratiques doivent obéir eux-mêmes à ces règles, a déclaré M. Poutine lors d'une rencontre avec ses partisans à Moscou. La minorité ne peut pas imposer sa volonté à la majorité. Elle a le droit d'exprimer son point de vue, de le défendre, mais uniquement par des moyens constitutionnels, a-t-il ajouté. Quand les élections sont déclarées illégitimes par avance, c'est une méthode de lutte, a-t-il dit. Nous avons des raisons de penser que nos opposants préparent de telles actions, nous pouvons en fournir la preuve, a-t-il déclaré. Ces moyens sont inacceptables et néfastes pour une société démocratique, a-t-il souligné. M. Poutine, qui brigue un nouveau mandat après avoir dû laisser la présidence en 2008 à son subordonné Dmitri Medvedev faute de pouvoir enchaîner plus de deux mandats consécutifs (2000-2008), participait à une série de tables rondes mercredi avec des représentants de ses comités de soutien. Resté l'homme fort du pays, les commentateurs s'attendent à ce qu'il soit déclaré vainqueur au premier tour, malgré la baisse de sa popularité et une mobilisation sans précédent de l'opposition depuis les législatives de décembre, lors desquelles ont été dénoncées des fraudes massives en faveur du parti au pouvoir.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)