Algérie

Télégramme



DSK
Première audience civile à New York repoussée au 28 mars
La première audience dans la procédure civile intentée contre Dominique Strauss-Kahn à New York par la femme de chambre Nafissatou Diallo a été repoussée au 28 mars, a-t-on appris, avant-hier, auprès du tribunal. Cette audience avait été initialement annoncée pour le 15 mars au tribunal du Bronx, où Mme Diallo avait porté plainte au civil pour agression sexuelle le 8 août dernier. Les plaidoiries, à la suite de la demande de requalification de la plainte, ont été reprogrammées au 28 mars à 14H00 (19H00 GMT) a précisé le tribunal, sans donner d'explication à ce report. Ni M. Strauss-Kahn, ni Nafissatou Diallo ne sont tenus d'assister à cette première audience. Le juge chargé du dossier, Douglas McKeon, y entendra les deux parties, après la demande de classement de la procédure civile déposée le 26 septembre par les avocats de Dominique Strauss-Kahn. Les procédures civiles sont en général très longues aux Etats-Unis, et peuvent prendre plusieurs années si aucun accord négocié n'intervient entre les parties.
Blanchiment
Société Générale visée par une procédure du régulateur
La Société Générale est visée depuis septembre par une procédure disciplinaire du régulateur du secteur bancaire, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), liée à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, selon un document publié sur le site internet du groupe. Fin septembre 2011, l'autorité de contrôle prudentiel a décidé d'ouvrir une procédure disciplinaire à l'encontre de la Société Générale à l'issue d'une enquête, auprès de la banque privée, portant sur les dispositifs de contrôle de conformité et les dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, indique la banque dans son document de référence 2012, qui a aussi été transmis à l'Autorité des marchés financiers (AMF). Cette mission de l'ACP s'inscrit dans un programme qui touche progressivement l'ensemble des grands établissements français, précise la banque. L'information avait initialement été dévoilée par le site d'informations financières l'Agefi.
Industrie
Olympus inculpé pour falsification
Le procureur de Tokyo a mis en examen, hier, le spécialiste japonais des appareils photo Olympus et trois de ses anciens dirigeants. Ils sont impliqués dans un scandale financier autour de la dissimulation d'une perte de plus d'un milliard d'euros. La décision a été prise à l'issue de la période de détention de 20 jours de l'ancien président Tsuyoshi Kikukawa, soupçonné d'avoir joué un rôle clé dans le maquillage des comptes de la compagnie, et ce depuis les années 1990. Le procureur a estimé que M. Kikukawa, 70 ans, son ancien bras-droit, Hisashi Mori, 54 ans, et l'ancien contrôleur de gestion Hideo Yamada, 67 ans, ainsi que trois conseillers financiers extérieurs à l'entreprise, avaient pris part à cette conspiration. Le même chef d'inculpation a été prononcé à l'encontre d'Olympus en tant que société.
Grèce
L'échange de dette devrait se dérouler sans accroc, selon Rehn
L'opération d'effacement d'une partie de la dette grecque, dont les premiers résultats doivent être connus à partir de ce soir, devrait se dérouler sans accroc, a affirmé le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Olli Rehn dans un entretien. D'après les informations que nous avons recueillies, l'échange de dette devrait se dérouler sans accroc, car l'opération reste intéressante financièrement pour le secteur privé, a déclaré le responsable de la Commission européenne, hier. Ce n'est pas le scénario que nous privilégions. Au contraire, affirme M. Rehn, alors que l'inquiétude s'est propagée mardi sur les marchés. Le taux de participation des créanciers privés doit être d'au moins 75% pour que l'opération se fasse et que la Grèce puisse recevoir un second plan d'aide de 130 milliards d'euros.
USA
Le financier Allen Stanford reconnu coupable d'escroquerie
Le financier américain Allen Stanford a été reconnu coupable, avant-hier, par un jury américain d'une escroquerie de sept milliards de dollars. Allen Stanford, surnommé le petit Madoff en référence à l'escroc new-yorkais condamné à 150 ans de prison, avait plaidé non coupable des 14 chefs d'accusation retenus contre lui. Il aurait trompé quelque 30 000 investisseurs de plus de 100 pays par des investissements bidon via la Banque Stanford International, basée sur l'île antillaise d'Antigua. Le jury l'a reconnu coupable de 13 des 14 chefs d'accusation pour escroquerie, complot, blanchiment d'argent et obstruction à la justice. Le financier, 61 ans, incarcéré depuis 2009, encourt pour chaque chef entre 5 et 20 ans de prison. Le montant de la peine sera rendu à une date qui n'a pas été précisée.
USA
Obama met en garde contre une intervention armée en Iran comme en Syrie
Le président américain Barack Obama a mis en garde, avant-hier, contre des frappes militaires en Iran comme en Syrie, accusant ses adversaires républicains de parler à la légère lorsqu'ils exigent des interventions contre ces deux pays. Lors de sa première conférence de presse depuis le début de l'année, M. Obama a plaidé une nouvelle fois pour la prudence et pour laisser aux sanctions internationales le temps de faire leur effet sur le régime de Téhéran, au lendemain d'une rencontre à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. L'Iran est en train de ressentir profondément l'effet de ces sanctions. Le monde est uni, l'Iran est politiquement isolé. Et ce que j'ai dit c'est que nous empêcherons l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, a déclaré M. Obama.
Syrie
Moscou avertit l'Occident que la position russe ne changera pas
La Russie a prévenu, avant-hier, que l'Occident ne devait pas s'attendre à un changement de politique à l'égard de son allié syrien après l'élection de Vladimir Poutine à la présidence, à la suite d'appels en ce sens des Etats-Unis et de l'Union européenne. Nous aimerions appeler nos partenaires américains et européens à ne pas prendre leurs désirs pour des réalités. La position russe sur le règlement du conflit en Syrie n'a jamais dépendu d'événements conjoncturels et ne se forme pas en fonction de cycles électoraux, contrairement à certains de nos collègues occidentaux, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il ne faut pas tout mesurer à son aune, a ajouté le ministère dans un communiqué, réaffirmant son opposition à toute ingérence dans le conflit syrien.
L'Espagne suspend ses activités diplomatiques en Syrie
L'Espagne a annoncé, avant-hier, qu'elle suspendait ses activités diplomatiques en Syrie, près d'un mois après avoir rappelé son ambassadeur dans ce pays en raison d'une augmentation de la répression contre la population civile. Les activités de notre ambassade en Syrie sont suspendues, a déclaré un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères, sans plus de précisions. La France avait annoncé vendredi qu'elle fermait son ambassade en Syrie, pour la première fois depuis cinquante ans. La veille, le Royaume-Uni avait retiré l'ensemble de son personnel diplomatique de Syrie et suspendu le fonctionnement de son ambassade pour des raisons de sécurité.
Sénégal
Le Conseil constitutionnel confirme le second tour Wade-Sall
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a donné, avant-hier, les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle du 26 février qui confirment la tenue d'un second tour le 25 mars entre le président sortant Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Macky Sall. Les résultats du Conseil constitutionnel placent M. Wade en tête du premier tour avec 34,81% des voix, suivi de M. Sall avec 26,58% des voix, et confirment, à quelques voix près, les résultats provisoires donnés le 29 février par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV). Le Conseil a rejeté les recours déposés par M. Wade concernant le vote des Sénégalais de l'étranger et dans les villes de Bignona (Casamance, sud), Touba, Mbacké et Kaolack (centre). La Constitution sénégalaise stipule que le second tour doit avoir lieu le troisième dimanche suivant la publication des résultats définitifs, soit le 25 mars, ce qu'a confirmé le Conseil.
France
Sarkozy ira au Proche-Orient s'il est réélu, promet une initiative pour la paix
Le président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa succession à la présidentielle, a promis, avant-hier, de se rendre en Israël et chez les Palestiniens juste après sa victoire, s'il est réélu, et de prendre une initiative pour faire de 2012 l'année de la paix au Proche-Orient. M. Sarkozy a expliqué qu'il irait d'abord en Allemagne. Quelques jours après, je partirai en Israël et chez les Palestiniens, parce que je souhaite que la France, et derrière la France toute l'Europe, nous prenions une initiative pour que l'année 2012 soit l'année de la paix entre Israël et les Palestiniens, a-t-il poursuivi au cours d'une émission sur la chaîne de télévision France 2.
Sarkozy veut un impôt minimum sur les profits des grands groupes
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré, avant-hier soir, qu'il créerait, s'il est réélu, un impôt minimum sur les bénéfices pour les grands groupes français qui n'en paient pas aujourd'hui grâce à la maximisation de leurs avantages fiscaux. "Nous allons créer un impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes en France, les groupes du Cac 40, parce que j'ai découvert quelque chose qui n'est pas normal, c'est que ces grands maximisent les avantages fiscaux et une partie d'entre eux ne payent pas du tout d'impôt", a-t-il dit sur France 2. "On peut le faire par exemple sur le bénéfice mondial consolidé", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat sortant a précisé que cette mesure serait prise dans le cadre du budget 2013, rapporterait deux à trois milliards d'euros à l'Etat et servirait à réduire les déficits publics.


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