Algérie

Tel-Aviv face à la solution d'Obama



Tel-Aviv face à la solution d'Obama
Qui croire ' Un Netanyahu brandissant la carte électorale du refus irréversible d'un Etat palestinien ou le Premier ministre israélien réélu, opérant à un revirement à 180% ' Et, c'est précisément cette « rhétorique contraire à la pure tradition israélienne », selon Obama, qui jette un large discrédit sur l'engagement de Tel-Aviv en faveur de la paix, du reste déclarée nulle et non avenue par la mise à mort du processus d'Oslo, la guerre contre les civils à Ghaza, l'accélération du programme de colonisation illégale en Cisjordanie et à El Qods et les pratiques discriminatoires frappant d'ostracisme l'électorat arabe israélien perçu comme « un danger ». L'Etat hors la loi, coupable de violations systématiques d'une centaine de résolutions onusiennes, est fort de l'arme de destruction massive de l'impunité dont Obama est la première victime, multipliant les promesses non tenues depuis son premier mandat et, last but not least, dédaigneusement ignoré en fin de cycle lors du dernier passage de Netanyahu au Congrès. Dans ce jeu d'ombres, la paix est la grande absente du cycle de négociations relancé sous le parrainage américain, en septembre 2010, puis en avril 2014, et avorté par un déchaînement de répression et des colonies sauvages exponentielles. Le ressentiment d'Obama n'est pas toutefois exempt d'une rare lucidité qui lui fait dire que la position de son allié stratégique « met sérieusement à mal l'idée même d'une possible reprise des négociations ». Dès lors, qui arrêtera l'Etat voyou ' La récrimination américaine se contente seulement de poser le postulat selon lequel « nous devons explorer, affirme le président américain dans une interview au journal en ligne The Huffington Post, d'autres options afin d'empêcher que la région ne sombre dans le chaos ». Quelles options ' Mystère. L'explication américano-israélienne confine à une séance d'exorcisme sur les retombées négatives des « déclarations avant le scrutin », outrancièrement opposées à l'existence d'un Etat palestinien disposant pourtant d'un statut d'observateur à l'ONU. Car, pour Obama, « la recette pour la stabilité dans la région » reste antinomique avec le maintien du « statu quo à perpétuité » jugé non viable. L'enjeu vaut essentiellement pour l'exigence de « la sécurité d'Israël » assuré, quoi qu'il en coûte et quelle que soit l'administration américaine en poste, d'une coopération militaire et dans le renseignement. L'équation est toute simple : un Etat palestinien contre la sécurité à long terme d'Israël.




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