Algérie

Tel-Aviv en colère



Tel-Aviv en colère
Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé, hier, son opposition à une demande d’adhésion à l’ONU d’un Etat de Palestine, lors d’une rencontre à Jérusalem avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, rapporte l’AFP. Benjamin Netanyahu a assuré «accorder une grande importance aux négociations de paix directes avec les Palestiniens. La paix ne se fera qu’à travers des négociations directes et pas par des actions unilatérales», selon un communiqué officiel. Guido Westerwelle a rencontré dimanche soir à Amman le président palestinien Mahmoud Abbas et l’a mis en garde contre le risque de compliquer un retour aux négociations par sa démarche auprès de l’ONU. «L’Allemagne soutient l’objectif d’un Etat palestinien viable au terme de négociations» de paix avec Israël, «toutefois, il faut éviter les actions qui risquent de rendre plus difficile tout progrès vers une solution à deux Etats», a déclaré le ministre allemand lors de cette rencontre. «En ce qui concerne une possible demande palestinienne à l’ONU, la question décisive est de savoir si cela contribuera au processus de paix ou si cela lui nuira», a ajouté Guido Westerwelle, selon un communiqué de son ministère. La direction palestinienne a confirmé son intention de présenter la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine aux Nations unies pendant la session annuelle de l’Assemblée générale la semaine prochaine, faute de perspective de reprise des négociations de paix avec le gouvernement Netanyahu. Ankara soutient Abbas De son côté, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, hier, que la reconnaissance d’un Etat palestinien était une «obligation», au moment où les Palestiniens se préparent à faire une demande en ce sens à l’ONU. «La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas une option, c’est une obligation», a déclaré Tayyip Erdogan lors d’un discours au siège de la Ligue arabe au Caire. «Avant la fin de l’année, nous verrons la Palestine dans une situation très différente», a-t-il ajouté. Recep Tayyip Erdogan a également accusé Israël de «continuer à prendre des mesures irresponsables qui sapent sa légitimité» et affirmé que «la politique agressive du gouvernement israélien menace l’avenir du peuple israélien». Le chef du gouvernement turc a également à nouveau dénoncé le fait qu’Israël refuse de présenter des excuses après le raid en 2010 des forces israéliennes contre le ferry turc Mavi Marmara qui tentait de forcer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. Neuf militants turcs ont été tués. «Il est hors de question que la Turquie normalise ses relations avec Israël» tant que l’Etat hébreu n’aura pas présenté des excuses, payé des réparations et levé le blocus de Gaza, a-t-il déclaré. La Turquie a décidé, début septembre, d’expulser l’ambassadeur d’Israël.


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