Comment promouvoir et développer le sport féminin. C'était le thème d'une journée d'étude organisée par l'association «Afak Amel sportif», section basket-ball, en coordination avec la DJS. Le président de ladite association, Adel Benhadda, se dit persuadé de l'existence d'un potentiel sportif chez les femmes qu'il faudrait savoir exploiter. Citant l'exemple de son équipe senior de basket-ball filles, l'une d'une vingtaine de clubs dans la discipline activant à l'échelle nationale et un réservoir de 70 autres joueuses inscrites dans les différentes catégories. De même pour la présidente d'une association comptant deux disciplines sportives ouvertes aux filles, le handball et les boules. Là aussi, la responsable Fatma Khelladi évoquera le peu de moyens dont elle dispose, par le manque de soutien financier et le déficit en infrastructures sportives. A signaler que seulement 6 associations sportives pour les filles activent à Tébessa, selon le DJS; celui-ci a révélé le chiffre de 4.459 pratiquants sportifs dont 500 filles, toutes disciplines sportives confondues. Les exemples n'en manquent pas des équipes féminines qui, en dépit des contraintes, donnent une image positive de la pratique sportive féminine, un club de football de 15 joueuses ou encore l'équipe de handball à Ouenza. A noter l'intervention d'un investisseur propriétaire d'un espace de détente, qui, au nom de ses pairs investisseurs, se dit prêt à s'impliquer dans l'opération de la promotion et le développement du sport féminin, tout en signalant le déficit en communication qui, par nature, freine toutes initiatives. Enfin, la question est de savoir comment instaurer une culture de la pratique sportive chez la gente féminine, à commencer par jeter les bases en milieu scolaire et universitaire. Ailleurs, le sport est considéré comme un phénomène sociétal, un facteur de socialisation et d'intégration. Faut-il citer les noms des championnes qui par le passé ont honoré le drapeau national, dans des concerts sportifs internationaux. Quant à la psychologue détachée auprès de l'association «Afak Amel», elle rappellera le rôle de son travail, du débriefing, lors de préparation ou de compétition concernant l'aspect émotif chez la pratiquante, ou comment évacuer l'énergie négative, afin de libérer d'autres énergies décelées chez la sportive. Le DJS a parlé du projet d'un lycée sportif, sera-t-il le déclic de la promotion d'un sport au féminin mieux organisé et surtout mieux encadré et doté en ressources financières ' La famille a aussi son rôle dans l'encouragement des filles pour la pratique sportive saine et sécurisée, un souhait exprimé par les nombreuses jeunes sportives rencontrées à la maison de la culture lors de la manifestation de sensibilisation appelée à s'étendre aux maisons de jeunes dans les autres communes.
Posté Le : 13/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com