Tébessa: Une éclaircie dans un ciel sombre

Une éclaircie dans le ciel noir de la pandémie du coronavirus. Une lueur d'espoir pour la population, peut-être le début de la fin, du stress qui n'a que trop duré. Les gens jettent un coup d'?il sur les statistiques les plus récentes pour dire que la circulation virale, même si elle demeure présente, les épidémiologistes assurent de leur côté qu'elle est moins virulente. Certains commerçants expriment leur soulagement, avec la levée partielle des restrictions, un autre signe révélateur de l'amélioration d'une situation sanitaire contraignante. Un soupçon de retour à la normale, ne serait-ce qu'à observer ce regain d'activités, de circulation et d'animation dans de nombreuses ruelles du centre-ville. Avec moins de contraintes, les citoyens réapprennent à communiquer, à se comporter, à évaluer les risques, enfin à se mouvoir dans les espaces, selon de nouvelles normes de civilité, un point de gagner au détriment de la maladie, qui a failli nous emporter. Après quelques hésitations, la vie reprend son droit, pas question de céder devant la panique, la résistance et la discipline ont donné leurs fruits, les prescriptions des spécialistes nous ont aidé à surmonter la crise. Surtout, il ne faudrait pas revenir en arrière, ne pas refaire les imprudences du passé, la négligence mère de tous les vices. Tébessa en ce temps de l'entame de l'hiver les nuages bas font naître comme d'habitude l'espérance d'une saison pluvieuse et ses retombées bienfaitrices sur toutes les activités. En regardant dans le rétroviseur on croit revoir un cauchemar, qui a hanté nos jours durant plusieurs mois, on pense avoir pénétré dans un tunnel qui n'en finissait pas.Le Covid-19 allait nous faire réduire à rien, le mal du siècle, plus que la peste noire qui dans l'histoire avait décimé des sociétés entières. La maladie épidémique avait bloqué les mouvements, les projets, les perspectives de tout un pays. Le monde stagne, la roue de l'histoire fait du surplace, sans savoir où aller. Et puis, l'horizon se dégage de nouveau, l'instinct de survie nous guide vers la sortie espérée. A voir toute cette population de jeunes bravant les dangers, redonnant à la place publique son aspect d'avant. Des jeunes osent défier l'asphyxie, le marasme, le regard tourné vers l'avenir, même si leurs conditions sociales et professionnelles se sont détériorées, en cours de route leur désir de ne pas se faire avoir, l'emporte sur les moments de détresse. Le soleil, lui aussi, annonce son retour, à travers une éclaircie, balayant de ses rayons, les remparts de la muraille byzantine. Quant à l'Arc de triomphe ‘Caracalla', il se dresse tel le gardien du temple de Minerve, autre monument grandiose, témoin de l'histoire de l'antique Thevest.