L'interpellation de trois journalistes à Tébessa a laissé pantois l'ensemble de la corporation.
L'affaire remonte au 11 septembre dernier lorsqu'un correspondant du journal El Khabar a été arrêté par la police à cause d'un écrit de presse traitant d'une information sécuritaire. L'interrogatoire a duré de 19h 30 jusqu'à 7h 30. Le lendemain, le correspondant du journal El Chourouk a subi le même sort. Interpellé le 12 septembre dernier, il a été questionné par la police pendant plus de 5 heures. Pour sa part, le représentant du journal El Nahar a également été sommé de se rendre au poste de police. Les correspondants des trois journaux arabophones ont clamé leur droit de ne pas divulguer leur source d'information. « Même si les agents de police n'ont pas eu recours aux insultes et à l'atteinte à la dignité de la personne, il est à s'interroger sur cette pratique policière », peut-on lire sur un communiqué signé par l'ensemble des correspondants de presse de la ville de Tébessa. Les signataires lancent un appel aux autorités concernées pour une réorganisation de la diffusion de l'information sécuritaire. Fortement indignés, ils réclament également une intervention du premier magistrat du pays, du président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme ainsi que des représentants des partis et de la société civile pour « la promotion de la liberté d'expression ».
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Posté Le : 17/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amel B.
Source : www.elwatan.com