TEBESSA: Quelle prise en charge pour les diabétiques ?

Le diabète serait-il une maladie si complexe qui finalement n'est plus du ressort du seul médecin qui dès son apparition fait appel à plusieurs intervenants quant à sa prise en charge ; pas seulement du point de vue thérapeutique mais aussi en matière d'accompagnement psychologique et social ? C'est ce qui ressort des avis, des praticiens rencontrés durant la tenue des journées portes ouvertes sur la Diabétologie, au cours desquelles l'objectif est de fournir des informations essentielles concernant, la maladie, sa définition, son développement, les précautions à observer par les sujets diabétiques, ainsi que les complications pouvant surgir à tout moment dans la vie de la personne atteinte. L'intervention du Pr Khalfa Saïd, président de la société algérienne de diabétologie, dans un langage simple adressé à une assistance constituée de malades du diabète ou de parents d'enfants atteints de cette lourde pathologie. Le spécialiste a mis l'accent sur le développement du diabète, type 1 et 2 depuis son déclenchement chez un sujet donné, ses antécédents héréditaires, ses origines d'ordre alimentaire, tout en remettant en cause certaines idées reçues au sujet de la consommation de certains produits alimentaires responsables de la propagation de la maladie en question. Une alimentation déséquilibrée conjuguée à une sédentarisation est, dans la plupart des cas, des éléments mis directement en cause dans l'apparition du diabète. La prise en charge des diabétiques de type 1, notamment les enfants, demeure entière, dans la mesure où cette tranche de la population est la plus exposée, de ce fait le problème ne se pose plus uniquement, en terme médical, mais également éducatif et d'environnement ambiant. Aussi un atelier à caractère ludique, animé par des éducateurs, a été mis en place pendant cette rencontre informationnelle afin de faire extirper l'enfant malade de son isolement dans lequel il pourrait y être enfermé, à cause justement de sa maladie. Autre question soulevée par les médecins, c'est celle du dépistage et de l'information sur la maladie qui reste insuffisamment pourvus de moyens.