A cause de l'effondrement d'un pont, les habitants de la localité de Marmouthia, dans la commune de Negrine, dans le sud de la wilaya de Tébessa, continuent de vivre une situation d'isolement et ce, depuis huit ans déjà. Dans la mesure où, l'ouvrage d'art en question reliait les gens de la région à la RN 16. Aujourd'hui, ceux-ci trouvent des difficultés à traverser l'oued, durant les crues, lors de leurs déplacements. Aussi, ils attendent la réhabilitation ou la construction d'un nouveau pont. Les responsables de l'APC disent avoir signalé ce cas à la DTP, au titre des programmes sectoriels.Pour rappel, Marmouthia se caractérise par sa vocation agropastorale où de nombreuses exploitations agricoles ont donné des résultats, notamment pour ce qui est des cultures céréalières et maraichères, avec souvent des rendements au-dessus de la moyenne. A Dhokara, dans la commune de Saf Saf Ouesra, les habitants sollicitent la direction des Ressources en eau, afin de trouver une solution au problème de non adduction au réseau d'assainissement, les plaignants utilisent toujours des fosses sceptiques. Quant aux habitants des machetas de la commune d'El Aouinet, ils revendiquent réhabilitation de la retenue collinaire, exploitée dans l'irrigation. Pendant ce temps-là, les habitants de certains quartiers de la ville de Bir El Ater attendent, eux aussi, qu'on leur règle un problème qui perdure depuis plusieurs années. Il s'agit des débris et restes des démolitions des constructions éradiquées, au titre de la résorption de l'habitat précaire. Des endroits qui par le temps se sont transformés en lieux suspects, ou encore en dépotoirs sauvages d'ordures ménagères et autres déchets. Pour réponse, les responsables de la commune ont indiqué avoir sollicité des entreprises pour débarrasser les quartiers des débris, sauf que le montant financier mobilisé en la circonstance était insuffisant, évoquant les coûts d'une telle opération. Par conséquent l'état des choses est tel quel. l'APC justifie également son incapacité d'intervenir pour insuffisance de moyens. Le problème d'évacuation des débris des chantiers en construction se pose dans plusieurs villes du pays. Des entreprises qui, après avoir exécuté des travaux oubliaient volontairement d'enlever des centaines de tonnes de débris. Et pire encore si les débris sont retirés pour être rejetés dans les lits d'oueds, ce qui cause leur obstruction et des inondations parfois meurtrières.
En dépit de toutes les dispositions règlementaires, imposant aux intervenants, de s'acquitter de ces tâches, inscrites dans les clauses des marchés publics. Des déchets présents sous forme de matériaux lourds, béton, brique, bois, métaux et verre, menacent l'environnement et l'homme. Faudra-t-il penser à réduire les déchets des chantiers de construction, en mettant en vigueur un plan de leur gestion. Leur transport et leur élimination peut-être leur recyclage, pour ce qui est des déchets du BTP. Tous les intervenants sont concernés et impliqués. C'est à ces derniers, en principe, que revient la responsabilité de gérer le traitement et l'éradication des déchets de construction ou de démolition.
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Posté Le : 15/06/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com