Algérie

TEBESSA: Les habitants de Bab Zouatine veulent mieux


Quelques maisonnettes, datant de plusieurs décennies, construites à la va-vite lors d'une époque révolue, une époque de triste mémoire.

Elles sont encore là, accrochées aux flancs de Oued Zaârour, prêtes à s'écrouler à tout moment sur ses occupants.

Le quartier des « Chemins des oliviers », appelé communément « Bab Zouatine » est une cité, faisant partie de la vieille ville, un endroit hors temps, ses habitants, du moins ceux de sa partie inférieure, en aval dudit oued, sont pour la plupart des laissés pour compte, le lieu étant réputé pour son insécurité récurrente, agressions, vols et rixes à répétition. Autrefois place privilégiée de fabricants et vendeurs de produits artisanaux, tannerie, teinturiers et petits commerces de tous genres. De nos jours, Bab Zouatine garde cette image d'un quartier exubérant où sont exposées, des denrées rares, céréales utilisées dans l'alimentation du bétail, laines crues, charbon de bois, poterie traditionnelle ou encore des produits alimentaires du terroir. Toutes ces choses, parfois contradictoires cohabitent en parfaite harmonie, en dépit des vicissitudes du temps, un endroit pittoresque qui, à notre sens, mérite plus d'égard des autorités de la ville, ne serait-ce que pour son côté attachant idéal pour en faire un détour touristique, à commencer par sa réhabilitation urbanistique et sa dotation de certains services publics.


Merci de sortir ce quartier de l'ombre ! C'était en effet un lieu d'activités artisanales ( à ce jour, existent 2 forgerons ! ) , commerciales ( les jardins plus bas déversaient leurs produits d'abord à Bab Eziatine ..de même pour les laitages naturels et le miel pur alvéolé , etc..sans oublier les produits du Sud ( dattes diverses , sauterelles , etc..) et ceux de la Tunisie voisine ( grenades , chapeaux finement travaillés , etc..)......Quant à sa prise en considération , elle relève d'une sérieuse étude globale de la région , de la ville , du quartier Je suis natif du bord de l'oued Zaarour (1926) qui n'a pas réussi à m'emporter par ses crues , ses moustiques , ses mouches , ses ordures , ses odeurs...grâce à ALLAH ! Actuellement , heureusement , il est orienté dans des buses géantes...Merci pour ce ressourcement
arbaoui mohammed tahar - retraité de l'enseignement - constantine, Algérie

24/03/2012 - 29453

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