Les listes des candidats postulant à la députation se font et se défont
au gré des rumeurs pour les législatives du 10 mai prochain. Et parmi les
moyens utilisés on opte souvent pour le plus efficace en pareille occasion, une
carte gagnante qu'on ressort à chaque rendez-vous électoral, à savoir la
dimension tribale. Le rôle des moyens financiers mobilisés étant primordial
pour la réussite d'une campagne électorale déjà entamée.
Ces jours-ci, la bataille est entrée dans sa phase cruciale, car la date-butoir pour la clôture des dépôts des candidatures
approche. Tout le monde retient son souffle, en attendant la publication de la
mouture finale, si les chances des uns s'amenuisent peu à peu, d'autres au
contraire, voient leur cote augmenter auprès des bailleurs de fonds, ceux-ci
qui par leur argent vont parrainer leur «cheval» donné gagnant.Certains
partis politiques assistent à une véritable saignée, plusieurs de leurs cadres
locaux font désertion. Signalons toutefois, une note d'espoir avec l'émergence
encore timide d'une flopée de femmes candidates, à la faveur de la nouvelle loi
électorale, dans une région traditionnellement peu encline à voir les femmes
aussi compétentes soient-elles, participer à la vie politique.
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Posté Le : 21/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com