TEBESSA : L'HYGIENE LAISSE A DESIRER

Quand le laisser-aller, de surcroît marqué par des manquements dans la gestion des affaires publiques, se banalise et s'installe dans la durée, forcement cette conduite de négligence aboutit à des comportements à la limite de l'indécence.
Peu importe les explications des uns et des autres, édifiantes à plus d'un titre, le résultat est cinglant.
Dans un cas précis, l'exemple le plus illustratif est la situation d'insalubrité dans laquelle se trouve englué aujourd'hui, le centre-ville de Tébessa ainsi que ses ruelles adjacentes, réduites à des espaces où se mêlent tous les agents pensables et imaginables déclenchant un état de pourrissement du point de vue sanitaire et sécuritaire.
Ainsi, après l'érection d'un véritable «camp de toile» à des fins commerciales et qui, avec le temps, a pris racines au point de devenir un élément incontournable d'un décor digne d'une foire médiévale, une plaie béante, en plein c'ur de la cité, voilà venir s'ajouter un parking improvisé au nez de tous, par des automobilistes que rien ne fait reculer. Du coup, des institutions bancaires (CPA, BNA) se retrouvent assiégées par une multitude d'étals à l'aspect menaçant. Tébessa ne peut aller plus bas en matière de dégradation de l'hygiène publique.
ALORS QU'UN PROJET DE RESTAURATION ET REHABILITATION DE L'ENDROIT EN QUESTION EXISTE, TOUT UN CHACUN S'INTERROGE SUR LES CAUSES DE CE RETARD POUR LA MISE EN CHANTIER ET LE LANCEMENT DES TRAVAUX, SEULE SOLUTION, AUX YEUX DE BEAUCOUP D'HABITANTS POUR REMETTRE A FLOTS UNE VILLE, AU BOUT DE L'ASPHYXIE.