La question des assurances agricoles contre les catastrophes naturelles revient à la une de l'actualité locale à chaque fois que des dégâts sont engendrés par les intempéries.Les activités agricoles sont souvent exposées aux aléas climatiques, sauf qu'une police d'assurance ne fait pas l'unanimité chez les agricultures toutes filières confondues, seulement près de 3% des agriculteurs assurés. Le faible intérêt des exploitants agricoles accordé à une couverture contre les risques les rend vulnérables devant certains dangers naturels. Les dernières intempéries qui ont affecté la wilaya de Tébessa ont de nouveau posé la problématique de la nécessité de recourir à une police d'assurance agricole pour les nombreux fellahs, afin de préserver leurs activités et leurs cheptels, leurs biens. Dans la région d'Elma Labiod, exemple édifiant des risques, les pluies torrentielles ayant touché des dizaines d'hectares de parcelles de pommes de terre, avec à la clé des pertes considérables enregistrées de la récolte, quand celle-ci touche à sa fin.
Lors de la visite du directeur des services agricoles et la constitution d'une commission d'évaluation et de suivi des dégâts causés, tout en écoutant les préoccupations des agriculteurs concernant les difficultés rencontrées dans l'exercice de leurs activités, électricité rurale, manque de chambres froides et défaillance du circuit de commercialisation, le DSA regrette l'absence d'adhésion et le très peu d'engouement aux services des assurances agricoles. Outre le fait des pertes agricoles, les puits d'approvisionnement en eau potable des habitants des localités rurales de la commune d'Elma Labiod ont eux aussi connu des dégâts générés par les crues. La saison des pluies est déjà là, les opérations de nettoyage et curage des cours d'eau ne se sont pas fait attendre, puisque les services concernés, Environnement, Travaux publics et Ressources en eau, sont entrés en action, où des oueds (Zaârour, Nagues) et d'autres font l'objet depuis quelques jours d'enlèvement de tonnes de déchets ménagers et solides. Les inondations catastrophiques de 2018 sont encore en mémoire et les autorités de la wilaya n'en veulent pas que la triste expérience se renouvelle.
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Posté Le : 08/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com