Et maintenant la ligne d'arrivée, désormais la focalisation des 440 candidats engagés pour les Législatives prévues le 12 juin prochain. Et ce, après une campagne électorale sans relief, pour des postulants très peu inspirés, en manque d'idées, alors faute de mieux, la plupart d'entre eux font dans les surenchères électoralistes, à travers des promesse parfois à la limite du ridicule ou du surréalisme. Une élection organisée dans un climat socio-économique grisâtre, les principaux concernés les électeurs manifestent un intérêt secondaire pour un scrutin qui risque de compliquer davantage la scène politique nationale. Selon les sondés, le prochain vote va peut-être dans le sens d'un éparpillement des voix, sur plusieurs listes concurrentes. D'autant que les candidats trouvent déjà des difficultés à convaincre les électeurs, pour les faire adhérer à leurs thèses; «un chat échaudé craint l'eau froide», disait une sagesse populaire. Sept sièges à pourvoir pour de centaines de postulants, le jeu sera serré, les partis politiques traditionnellement favoris sont, aujourd'hui, au ballotage défavorable, en tentant de limiter la casse, le temps de la rafle comme au poker est révolu, d'autres listes dont celles parmi les indépendants comptent s'offrir le scalp des leaders des formations politiques toujours sous le choc de leur désunion et des affaires scabreuses qui les ont secouées. Les transfuges politiques tentent l'aventure de se repositionner sur l'échiquier de la vie politique locale, avec l'espoir de se redéfinir un nouveau départ pas du tout évident. Il est de notoriété publique qu'une consultation électorale invite la population d'un pays à se rendre aux urnes pour exprimer leur choix concernant des programmes politiques portés par des hommes et des femmes, lesquels seront désignés pour légiférer et asseoir l'institution législative qui sera dotée d'un pouvoir à même de consolider et d'orienter l'action du gouvernement. Persuader, appâter, dire du bien de soi-même, maintenir le lien, le candidat entré en lice pour ces joutes électorales use de tous les moyens, en alliant affinités tribales et relations professionnelles.Or il semble que notre candidat pétri de volontarisme coince dès qu'il est confronté à une réalité du terrain peu propice, la tâche devient ardue, il est plus que jamais seul face à son destin. En attendant le jour «J», la course à l'APN est plus qu'avant-ouverte, on continue de sillonner les douars et mechtas, un réservoir de voix estimable, là où se fera la différence pour les uns et les autres.
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Posté Le : 08/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com